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Bennabi

 

Entre 1964 et 1968, Bennabi publie une grande quantité d’articles dans l’hebdomadaire « Révolution africaine ». Il forme avec

le Dr Khaldi un pôle qui fait front à l’autre pôle, d’inspiration marxiste. Il est conscient que l’Algérie est en train de s’engager dans

une fausse direction et tente de mettre en garde les élites politiques et intellectuelles contre le « risque de se laisser entraîner dans

les idéologies modernes juste au moment où elles consomment leur faillite en Occident ».
Il consacre aux questions idéologiques et politiques une série d’articles : « Sociologie de l’indépendance » (Révaf du 26 septembre

1964), « Politique et éthique » (op.cité), « Politique et sagesse populaire » (op.cité), « Politique et Boulitique » (op.cité), «Politique

et idéologie » (Révaf du 09 octobre 1965), « Politique et culture » (Révaf du 16 octobre 1965), « Changer l’homme »

(Révaf du 14 mai 1967)…
Les questions de développement et d’édification constituent des sujets récurrents dans ses interventions. Il les aborde en particulier

dans : « Les conditions d’une dynamique sociale » (Révaf du 28 mai 1967), « Travail et investissement » (Révaf du 04 juin 1967),

« Les idées et l’édification sociale » (Révaf du 11 juin 1967), « Economie de subsistance et économie de développement »

(Révaf du 20 décembre 1967), « Le facteur démographique et le sous-développement » (Révaf du 27 décembre 1967),

« Acheter ou faire ? » (Révaf du 14 février 1968), « Planification et micro-planification » (Révaf du 20 mars 1968) …
Les évènements internationaux le tiennent en haleine : conflit israélo-arabe, causes palestinienne et vietnamienne, mouvements de décolonisation en Afrique… Il est sur tous les fronts. Il consacre des articles à des figures emblématiques de l’époque : Castro (« Morale et révolution », Révaf du 13 mars 1968), Che Guevara (Révaf du 23 octobre 1967), Mossadegh (« Le testament de Mossadegh », Révaf du 02 avril 1967) …
Après l’agression israélienne contre les pays arabes de juin 1967, il veut attirer l’attention des dirigeants arabes sur les causes « civilisationnelles » de la débâcle et propose la mise en chantier d’un marché commun arabe et d’une union politique et économique des Etats du Maghreb.
Il consacre à la défaite arabe plusieurs articles : « Le prix de l’union arabe » (Révaf du 18 juin 1967), « Le moment du flash » (Révaf du 25 juin 1967), « Le moment de réflexion » (Révaf du 02 juillet 1967), « Le pétrole round » (Révaf du 09 juillet 1967), « L’ONU condamne le peuple palestinien » (Révaf du 23 juillet 1967)…
Deux semaines avant la guerre de juin 1967, il avait envoyé un télégramme à l’ambassadeur d’Egypte à Alger pour l’informer qu’il se mettait à la disposition de l’Egypte comme volontaire.
Islam et démocratie (1)
Cette brochure d’une quarantaine de pages sort en 1967 avec une introduction de Salah Ben Saï qui nous apprend qu’il s’agit du texte d’une conférence que Bennabi devait donner à Hanovre à l’invitation des étudiants musulmans d’Europe, mais qu’ayant été hospitalisé à Alger à la suite d’une maladie, il n’a pu faire le déplacement.
Ben Saï écrit dans son introduction : « En dépouillant la notion de démocratie de tout revêtement historique, il a – pour la première fois à ma connaissance dans une étude de ce genre- libéré sa signification essentielle de toute considération de lieu ou d’époque. Il nous a libérés aussi d’un schématisme puéril qui soumettait toute entreprise d’institutionnalisation de l’idéal démocratique à un modèle, à un prototype. Il n’y a pas de démocratie sans processus de démocratisation… Bennabi nous livre cette démonstration à un moment où les idées de notre jeunesse semblent embrouillées sur tant de sujets… Mais le résultat essentiel de cette impitoyable analyse du point de vue politique, c’est celui-ci : une démocratie ne s’importe pas sous forme de constitutions et d’institutions toutes faites. On ne peut pas l’acheter comme certaines voitures de marque. Il faut la faire sur place dans la mentalité de l’individu et dans les usages de la société, en éliminant par des moyens adéquats toutes les tendances qui engendrent l’esclave et le despote. »
Lignes prophétiques qui, comme toutes les prémonitions de Bennabi, auraient été profitables en leur temps aux pays arabes si elles avaient été prises en considération par leurs dirigeants.
« L’œuvre des orientalistes et leur influence sur la pensée musulmane moderne »
L’idée de rédiger cette étude est venue à Bennabi quand il a appris que lors d’un congrès des travailleurs algériens à Paris où sa brochure « Islam et démocratie » avait été distribuée, on avait invité l’écrivaine allemande Sigrid Hunke à présenter son livre qui venait d’être traduit en français, « Le soleil d’Allah brille sur l’Occident », pour « transporter l’assistance des problèmes cruciaux du présent aux splendeurs et aux fastes du passé ». Il y voit un épisode de la lutte idéologique.
Dans cette étude, Bennabi commence par distinguer les orientalistes en anciens et en modernes et en apologétistes et contempteurs de la civilisation musulmane, pour déclarer ne s’intéresser qu’aux apologétistes qui exercent une influence sur la pensée musulmane moderne et tendent à l’anesthésier.
Pour lui, ce travail d’apologie correspond aux finalités poursuivies par la lutte idéologique. Il rend hommage à Sedillot, Gustave Le Bon et Asin Palacios, critique Maxime Rodinson et conclut sur la nécessité pour le monde musulman de retrouver son indépendance dans le domaine des idées, comme dans le domaine économique et politique.  
Bennabi propose aux autorités que soit organisé chaque année en Algérie un séminaire international sur la pensée islamique. L’idée est retenue et la première édition de ce séminaire se tient en décembre 1968 au Lycée Amara Rachid à Alger. C’est là que j’ai vu et entendu pour la première fois Malek Bennabi.
Le 21 juillet 1967, il termine la rédaction du tome 2 de ses Mémoires en français. En août, il rédige un article, « Retour aux sources » qui est censuré. En septembre, il se rend à Moscou pour le cinquantenaire de la révolution d’octobre. C’est Chérif Belkacem que l’a désigné en qualité d’écrivain. Il assiste au Bolchoï à la représentation d’« Esmeralda ». Il passe trois semaines en Union soviétique.
En décembre, il est invité à donner des conférences en Allemagne et en Angleterre. De retour, il envoie une lettre au responsable du Parti FLN, Kaïd Ahmed, où on peut lire ces lignes provocatrices : « En principe, en tant que simple intellectuel, je ne suis ni contre ni pour l’idée du parti unique. Je suis un pragmatiste. Mais quand mon pays adopte une formule, en tant que citoyen discipliné, je la respecte. Je la respecte tant qu’elle gardera sa respectabilité. Mais si honnêtement je me demande si l’Algérie est un pays à parti unique, j’hésiterais à répondre… De même que j’ai l’impression qu’avec le pouvoir officiel, il existe un pouvoir parallèle qui neutralise le premier et utilise parfois ses sceaux et sa signature comme je l’indique dans ma seconde lettre à Si Boumediene. »
Le 1er février 1968, il est reçu en audience privée par le président Boumediene. Le 16, il reçoit une citation à comparaître pour le 22 devant la chambre administrative de la Cour d’Alger, à la requête d’un ressortissant français agissant en qualité de séquestre judiciaire d’une compagnie d’assurances domiciliée à Paris.
La procédure vise à l’expulser de son logement. Bennabi saisit le président de la Cour, écrivant : « Je dois d’abord, Mr. le président, exprimer mon étonnement de cette citation, attendu que Mr. Girollet sait parfaitement (ou a su depuis un an, quand il m’a fait comparaître déjà abusivement devant le Tribunal d’Alger en matière de référé) que je n’occupe pas l’appartement que j’habite actuellement en vertu d’un arrêté d’attribution à ma personne qui est donc hors cause. L’attribution est en effet explicitement faite à la Présidence de la République qui a mis simplement l’appartement à ma disposition pour des raisons qu’elle est plus autorisée que moi à expliquer… Je ne m’étonne pas moins que la requête se réfère à une certaine circulaire du Ministre de l’Intérieur « plus particulièrement » – dit-elle explicitement- en ce qui concerne l’appartement que j’occupe. En conséquence, et avant que l’honorable tribunal ne statue à la lumière d’une législation algérienne que Mr. Girollet semble contourner, je demande à Mr. le président de me permettre de prendre connaissance de deux documents dont le requérant se réclame : 1) son titre de « séquestre judiciaire des immeubles de la Compagnie d’Assurances » « La Paternelle », domiciliée à Paris ; 2) la lettre de Mr. le préfet d’Alger  établissant que l’appartement n’avait pas été recensé et invitant la Compagnie requérante à s’adresser à l’occupant pour perception des loyers ».
Voici donc Bennabi avec « un caillou dans la chaussure » depuis plus d’un an et contraint de jouer le rôle d’un avocat dans un procès kafkaïen. En sus du tribunal, il saisit le président de la République. Dans le double de la lettre nous pouvons lire : « L’autre jour, dans votre discours au Club des Pins, vous avez parlé des harkis que le colonialisme a laissés dans la place en se retirant. Vous avez fait allusion aussi au travail de sape de ces harkis contre la vie nationale dans tous les domaines. Permettez-moi d’ajouter seulement deux précisions que mon expérience personnelle m’a permis d’acquérir depuis mon retour en Algérie. Ces harkis ne représentent pas simplement un ensemble d’individus répartis dans le pays ou dans l’Etat d’une façon fortuite, mais représentent au contraire un système parfaitement encadré par une pensée supérieure étrangère qui l’utilise dans des tâches minutieusement planifiées. Ils constituent en fait, grâce à cette pensée directrice, un véritable pouvoir parallèle dans le pays. Naturellement, je ne suis pas renseigné sur le travail de ce pouvoir parallèle dans tous les domaines de la vie nationale. Mais je suis certainement le mieux renseigné sur sa technique dans le domaine du travail intellectuel dans lequel se situe précisément mon activité personnelle… Je suis peut-être le seul intellectuel algérien qui a été mis par la nature de son travail en face des réalités de cette technique. Il est difficile de décrire cette réalité en quelques mots. Mais il est possible d’en indiquer ici un simple schéma tel que ma propre expérience me l’a révélé : a) un travailleur intellectuel, comme le travailleur manuel, a besoin du repos de la nuit pour faire son travail pendant le jour. Or, toutes mes nuits sont régulièrement sabotées avec une technique dont je connais parfaitement l’origine étrangère, les moyens d’exécution étant seuls algériens. J’ajoute simplement une précision à ce sujet : d’une part, en effet, on veut rendre mon travail impossible, et de l’autre -pour secourir- on me propose un logement ailleurs, ce qui aurait pour conséquence immédiate que les étudiants qui viennent tous les samedis à mon séminaire n’y viennent plus en raison de l’éloignement ; b) le téléphone qui pouvait m’être d’un certain secours la nuit m’a été supprimé… c) mon eau a été coupée -une fois pendant un mois et demi- bien que je paye parfois la consommation de tout l’immeuble… Et vous avez bien voulu après qu’on a mis fin à mes fonctions à la Direction de l’Enseignement Supérieur maintenir, Monsieur le Président, mon traitement. Or, il a été réduit de 300 DA par mois (2) bien que ma collaboration à la vie intellectuelle du pays n’ait pas diminué mais augmenté par mes articles dans « Révolution Africaine » et mes séminaires devenus hebdomadaires ; d) aujourd’hui, voyant que toutes ces mesures d’exception n’ont pas mis fin à mon travail intellectuel, on me somme de quitter mon appartement… Puis-je ajouter, Monsieur le Président, que cette dernière manœuvre coïncide juste avec le moment où dans mon dernier article sur « Révolution africaine », j’ai consacré un long passage à la lutte idéologique et à sa portée intellectuelle sur la vie de l’Université algérienne. »
Cette extraordinaire et poignante lettre d’un intellectuel – placé dans des conditions psychologiques propres à faire perdre la raison à n’importe qui – à son chef de l’Etat se termine sur ces lignes : « Monsieur le Président, en vous adressant ce mot, ce n’est pas un problème personnel que j’expose, mais un cas d’intérêt général qui peut intéresser même, j’en suis convaincu, la sécurité de l’Etat. Car il est évident que le système auquel je fais face n’est pas dans le pays pour s’occuper de moi seulement… » Qu’est-il arrivé après ces démarches ? Rien (3).
En avril, il va avec Khaldi à Bou Saâda où ils se recueillent sur la tombe de Dinet. En mai, il se rend à Ghardaïa pour des conférences. Il rentre à Alger fatigué et déprimé et confie à ses Carnets en date du 10 août : « J’attends depuis 32 ans –depuis juin 1936- une éclaircie dans ma vie. Jusqu’en 1939, j’ai attendu l’éclaircie de la guerre. La guerre est venue et elle est partie avec mes espoirs. Et le brouillard s’est épaissi à mon horizon. J’ai cru qu’en me lançant comme écrivain avec « Le phénomène coranique », je parviendrai à le dissiper, mais le brouillard s’est au contraire épaissi davantage. La Révolution est venue pour moi comme un signe de délivrance. Elle a emporté dans son tourbillon mes illusions et les espérances du peuple. Elle a débouché sur une indépendance plus désespérante que l’ère coloniale… Et dans ce tableau noir, mon problème personnel est le plus sombre car j’ai le plus à payer au colonialisme, au sionisme, aux traîtres que je démasque. Où est la solution ? Elle n’est plus dans une nouvelle guerre mondiale, dans une nouvelle révolution, dans une nouvelle « hidjra ». Car j’ai vu tout cela, je l’ai vécu sans trouver de solution à mon problème. »  
De fin août à fin septembre 1968, il passe un mois en montagne en Kabylie chez Abdelwahab Hammouda, puis se rend en Egypte où il a été invité par l’université d’al-Azhar à un colloque sur le « djihad ». Il présente un exposé et accorde des interviews à la télévision et à la radio égyptiennes. Pendant le mois de ramadhan, il anime une dizaine de conférences dans des établissements scolaires et religieux en Algérie.
En janvier 1969, il achève la traduction en arabe de « L’œuvre des orientalistes » en vue du congrès des écrivains maghrébins qui doit se tenir à Tripoli (Libye). En février, il se rend à Khartoum où il a été invité à un congrès de oulamas. Il donne cinq conférences et est reçu par le chef de l’Etat.
C’est au cours de ce voyage qu’il fait la connaissance des éditeurs de « Dar-al-fikr » de Damas à qui il va confier l’édition de tous ses livres en arabe.
De retour à Alger, il donne le 7 mars une conférence à la salle des Actes sur « L’influence des orientalistes ». Au cours du même mois, la « Cour spéciale révolutionnaire » d’Oran, siégeant pour connaître d’une « atteinte à la sûreté de l’Etat », condamne par contumace Krim Belkacem à la peine de mort. Dans le compte-rendu des décisions du tribunal paru dans le journal « La nouvelle république » du 08 avril 1969, on peut lire en encadré : « N’importe quel Algérien conscient a le droit de se faire l’auxiliaire de la justice de son pays en exécutant Krim Belkacem » (4) (le 18 octobre 1970, ce dernier est trouvé mort par strangulation dans un hôtel de Frankfurt).
Le 27 mai 1969, la mosquée de l’Université d’Alger est inaugurée en présence de Bennabi. Il donne des conférences à l’Ecole Nationale d’Administration et à l’Ecole Normale Supérieure. Le 1er juillet, il note dans ses Carnets en suivant les informations relatives à l’alunissage d’Apollo 10 : « L’évènement a sa signification pour chaque catégorie de gens. Il en a une pour moi : au moment où des hommes attendent sur terre leur salut du ciel, ce sont d’autres hommes qui montent au ciel. »
Au cours du même mois, le « Festival panafricain de la culture » se déroule à Alger. Taleb Ahmed invite à un déjeuner tous les chefs des délégations, sauf Bennabi. Le 12 novembre, il note : « Il est 23h, je viens de terminer avec l’aide de Dieu la traduction du 2° volume des « Mémoires d’un témoin du siècle ». Un mois après, la version arabe est remise à un proche, Marwan Kanawati, qui doit la remettre à l’éditeur syrien, Adnan Salem.
En février 1970, il est au Caire pour participer à un congrès islamique. Nasser vient le saluer et lui déclare qu’il a lu tous ses livres. En mai, Khaldi et lui sont désignés par le gouvernement pour représenter l’Algérie à la conférence mondiale des chrétiens pour la Palestine qui se tient à Beyrouth. Il note en date du 05 mai : « J’ai le sentiment que la conscience chrétienne inaugure une étape nouvelle dans son histoire terrestre… La conférence a été marquée par des interventions bouleversantes, notamment celles de Montaron et de l’abbé Pierre. »
Cette même année, la mosquée d’Alger entreprend la réédition en polycopiés de ses principaux ouvrages : « Le phénomène coranique », « Les conditions de la renaissance », « Vocation de l’islam » et « Idée d’un Commonwealth islamique ». Elle lance également un périodique, « Que sais-je de l’islam ? », dans lequel Bennabi publie à chaque parution un ou plusieurs articles.
Le premier numéro de cette revue de fortune semi clandestine sort en février 1970.

Il y signe l’Avant-propos ainsi que deux articles : « Que sais-je de l’islam ? » où il cite

la fameuse phrase du général de Gaulle (« On voit que tout se tient dans l’univers

islamique, et que le problème des problèmes est le destin de l’islam »), et « L’islam,

facteur de libération et de désaliénation de l’esprit humain ». Le deuxième numéro

sort en avril 1970 ; il y signe « L’islam et le mythe du XX° siècle ». Le troisième

numéro sort en mai 1970 ; il y signe un hommage «A la mémoire de Ben Badis ».

Le quatrième numéro sort en octobre 1970 ; il y signe « Al-Azhar et la lutte

idéologique ». Le cinquième numéro sort en novembre 1970 ; il y signe

« Le musulman et le problème de l’homme ». Le sixième numéro sort en décembre

1973 ; il y signe l’éditorial (sur le ramadhan). Le septième numéro sort en juin 1972 ;

il y signe « Spiritualité et socio-économie ». Le huitième numéro sort en mai 1973 ;

il y signe l’éditorial (« La promesse de l’islam ») et « Inadéquation du musulman et

son adéquation nécessaire dans le monde moderne », ainsi qu’un commentaire

d’une citation d’Abou Bakr Essedik. Le neuvième numéro sort en juin 1973 ; il y signe

« Le livre conservé », dans lequel il condamne l’agression par les étudiants marxistes

de la mosquée de l’Université d’Alger au cours de laquelle des exemplaires du Coran

furent brûlés. Le dixième numéro sort en octobre 1973, il y signe son dernier article, « Le droit du pauvre ».                                                                (A SUIVRE)
NOTES :
1) Ed. Révolution africaine, Alger. Bennabi a donné en 1960 à Damas une conférence sous ce titre, reprise dans le livre « Taamulat » (Méditations) paru en 1962.
2) Son salaire en février 1968 est de 1904 dinars algériens.
3) Cette lettre n’a finalement pas été postée.  
4) Cité in Ali Haroun : « L’été de la discorde », Ed. Casbah, Alger 2000

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