MEDIA CORSICA
DL
Paris
La une de novembre 2017
La COP 23
La COP 23 est à Bonn du 6 au 17 novembre
Le slogan est "changez les esprits pas le climat"....
Que se passe-t-il ?
Près de deux ans après la COP21, les engagements actuels restent incompatibles avec les ambitions de l’Accord de Paris. Lors du Forum Énergie qui s’est tenu le 8 novembre à l’université Paris-Dauphine, différents acteurs se sont à nouveau interrogés sur les modalités concrètes de la lutte contre le changement climatique.
Les pays en voie de développement ont demandé aux pays développés le respect de leurs engagements climatiques, au cours de la première semaine de Conférence climat à Bonn, plongée dans de longues tractations sur fond de surchauffe planétaire.
Les négociations au sein de la COP23 de l'ONU se sont poursuivis jusqu'à mercredi au niveau des délégués des 197 Etats, pour céder la place aux responsables politiques - ministres, chefs d'Etat, et côté américain un diplomate.
Deux ans après l'adoption de l'accord de Paris, les pays commencent juste à définir les règles de son application. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24.
D'ores et déjà, au terme d'une année secouée par des cataclysmes météorologiques, les pays en développement sont venus à Bonn avec un message pour les pays riches, accusés de manquer à leurs promesses.
Un poids croissant de la société civile.
Le président de la CRE Jean-François Carenco a appelé à ne pas opposer État et société civile, rappelant que la puissance publique se devait, en matière d’énergie, d’assurer aux consommateurs une sécurité d’approvisionnement et des coûts bas(1).
Et pourtant, que font les états pollueurs pour réduire leur impacts négatifs sur la planète ?
La prise de conscience serait déjà d'être d'accord sur le processus : Est-ce que ces phénomènes catastrophiques sont dûs par l'homme ou sont-ils "naturels". Ne faudrait-il pas bannir le terme "catastrophe naturelle" de notre langage pour parler des typhons, tornades et inondations ? Quant est-il de notre sur-consommation de matières premières, du non renouvellement ou remplacement de celles-ci ?
Oui, changez les esprits, voter autrement ?
Penser aux générations à venir ou comme dans les sociétés dites modernes ne plus faire d'enfants ?
Quels dilemmes !
Si les États « fixent les règles du jeu » selon les termes de Corinne Lepage (CAP21), leur responsabilité devant la société civile dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre a d’ailleurs été affirmée par plusieurs décisions de justice récentes (ONG Urgenda contre l’État néerlandais en juin 2015, de jeunes Américains contre l’État du Massachusetts aux États-Unis en mai 2016, etc.).
Aux côtés des ONG qui « éveillent les consciences » selon Audrey Pulvar (Fondation pour la Nature et l’Homme), la société civile pèse ainsi sur la mise en œuvre des transitions énergétiques, comme en témoigne l’émergence d’une « vraie opinion publique » en Chine qui encourage les autorités à investir massivement dans les différentes filières bas-carbone selon l’Ambassadeur de France Jean-David Lévitte.