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En ce mois de la révélation du Coran, hommage au calligraphe qui l’a magnifié

12 avril 2022

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Le 6 octobre 2017, s’est éteint, à l’âge de 98 ans, Mahmoud Ebrahim Salameh, l’orfèvre égyptien de la belle écriture coranique.

En ce mois béni de Ramadan où le Coran, la parole divine, fut révélé au prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui), comment ne pas avoir une pensée émue pour celui qui consacra sa vie à le magnifier, éclairant son œuvre à la lumière de la foi. « La rédaction du Coran est une forme de prière et une action appréciée de Dieu, si l’intention est pure », répétait le regretté Mahmoud Ebrahim Salameh, jusqu’au soir de son existence.

 

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Mahmoud Ebrahim Salameh, célèbre calligraphe coranique égyptien, né en 1919 près de la ville de Zagazig, est décédé le 6 octobre 2017, après une vie consacrée à la rédaction du Coran. Il a rédigé quatre exemplaires du Coran en écriture Nasr, et deux Corans en écriture thuluth, de 37 sur 50 cm, et de 100 sur 70 cm, fait sans précédent en Égypte, avant de commencer une sixième rédaction en thuluth en 2016. 

Mahmoud Ebrahim Salameh a exécuté aussi de nombreux tableaux pour les mosquées égyptiennes et étrangères. 

Dans une interview en 2013, avec le journal « Al Ahram Mesr » il déclarait : 

« Ma relation avec le maitre Seyed Ebrahim Khalili était très proche, c’est dans son bureau que j’ai rencontré le maitre Kamel Al Ghilani qui a aussi été mon enseignant. En 1939, j’ai commencé à travailler la calligraphie persane. J’ai travaillé pour des films, des documentaires, des éditeurs et pour la décoration de mosquées, et j’ai aussi enseigné la calligraphie. J’ai obtenu quatre prix internationaux. J’ai effectué le titrage des films de Moustapha Akkad célèbre pour le film « Le Message » et le film « Mokhtar ».

 

 J’ai vécu 11 ans en Libye où j’ai enseigné la calligraphie et où j’ai réalisé ma première rédaction du Coran pour le secrétariat du tribunal qui n’a pas été acceptée malheureusement, à cause de la vocalisation égyptienne difficile à lire pour les Libyens. 

J’ai ensuite rédigé en 1985, un Coran pour Mohammad al Alam, chef de la maison d’édition « Al Shorugh » qui n’a pas encore été publié car Mohammad al Alam est décédé. En 2003, j’ai effectué la rédaction d’un Coran pour la maison d’édition algérienne « Dar-ol-Hoda » et un autre manuscrit en 2006, pour la Libye. À 93 ans, j’ai rédigé le Coran en écriture thuluth qui est l’écriture la plus difficile mais aussi la plus belle. La rédaction du Coran est une forme de prière et une action appréciée de Dieu, si l’intention est pure ».  

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