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Christine Lagarde
fait chavirer le marché parisien

 

Après une information, une autre information émerge, les "marchés" ou tout au moins ceux qui y travaillent et font l'économie mondiale au gré de leurs informations, pour rentabiliser leurs portefeuilles, (histoire de remplir leurs coffres), on est dans l'incertitude financière... C'est ce qui fait vivre les marchés financiers. Qui aura la bonne information et surtout qui prendra la bonne décision... Va-t-on voir les valeurs refuges grimper à nouveau. Quoique manger de l'or en période de disette ce n'est pas terrible... Si les Terres sont rares, c'est qu'elles sont chères...

Alors que faire ?

 

 

INVESTIR.FR | LE 03/02 À 17:39 | MIS À JOUR LE 03/02 À 20:27

"D’abord hésitante, la Bourse de Paris s’est enfoncée en territoire négatif après les déclarations de Christine Lagarde sur l’inflation, sujet de préoccupation numéro un pour le conseil des gouverneurs de la BCE. Une hausse des taux d'intérêt en zone euro n’est plus exclue. Côté valeurs, Facebook dévisse à New York.

Après l'attente, la déception. C’est un euphémisme de dire que les investisseurs ont accueilli très fraîchement les propos de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde. Les marchés d’actions européens ont brutalement baissé lors de la conférence de presse, qui a débuté à 14h30. Longuement interrogée sur l’inflation, la patronne de l’institution n’a pu cacher son inquiétude. « L'inflation se maintient à un niveau élevé plus longtemps que nous ne le pensions », a-t-elle déclaré, ajoutant que les « risques sont orientés à la hausse, plus particulièrement à moyen terme [...] Le conseil des gouverneurs est unanimement » préoccupé par l’inflation.

Il faut dire que l’indice des prix à la consommation dans la zone euro a atteint 5,1% sur un an en janvier, bien au-delà de l’objectif de la BCE de 2% et, surtout, des estimations des économistes, qui tablaient sur 4,4%. Pour l’heure, peu d’effets de second tour, c’est-à-dire de hausse des salaires en répercussion de l’inflation, sont observés. « La croissance des salaires est légère », a confirmé Christine Lagarde.

Vers une hausse des taux en juin ?

A la question d’un relèvement des taux directeurs, rien n’a été décidé. « Je ne prends jamais d'engagements sans les assortir de conditions et il est encore plus important en ce moment d'être très attentif. Nous évaluerons la situation très attentivement en fonction des données. Nous effectuerons ce travail en mars », a-t-elle indiqué. D’improbable, le scénario d’un relèvement du loyer de l’argent cette année semble de plus de plus possible aux yeux du marché. Selon les anticipations compilées par Bloomberg, la probabilité d’une hausse des taux de la BCE en juin est évaluée à 80%. Celle de deux relèvements d’ici octobre est évaluée à 100%.

Pour l’heure, rien ne change. La BCE maintient ses taux d’intérêt inchangés, le refi restant à 0%, et confirme l’arrêt des achats dans le cadre du PEPP (programme d’achats d’urgence face à la pandémie) à la fin du mois de mars. Les achats réalisés dans le cadre de l’APP (programme d’achat d’actifs) seront progressivement ramenés de 40 milliards d’euros par mois au deuxième trimestre à 20 milliards en octobre.

En Bourse, le changement de paradigme à venir passe mal, même s’il n’a rien de surprenant. Fébrile en première partie de séance, le Cac 40 a subitement décroché, perdant jusqu’à 1,68%. Il termine en repli de 1,54%, à 7.005,63 points, dans un volume de transactions assez important de 4,46 milliards d'euros. Le Dax 40 a perdu 1,57% pour les mêmes raisons, tandis que le FTSE Mib à Milan a cédé 1,09%. Sur le marché obligataire, la remontée des rendements s'est accélérée. Le 10 ans italien est au plus haut depuis mai 2020 à 1,641%, tandis que le Bund allemand de même échéance est à un pic depuis mars 2019 à 0,155%. Sur le marché des changes, l’euro a amplifié sa hausse, franchissant le seuil de 1,14 dollar.

 

Grosse claque pour Facebook à New York

Aux Etats-Unis, ce n’est pas la politique monétaire qui préoccupe les investisseurs, mais la chute de Meta Platforms. Le titre de l’ex-Facebook plonge de 25,7%, la plus forte baisse de son histoire. 200 milliards de dollars de capitalisation boursière sont partis en fumée. Pour la première fois, le réseau social créé par Mark Zuckerberg a perdu des utilisateurs au quatrième trimestre 2021. Le bénéfice net par action est ressorti sous les attentes. Le groupe souffre de la concurrence de TikTok, des nouvelles règles de confidentialité d’Apple et de considérations plus économiques. La faiblesse de la croissance est liée en partie à l’inflation et aux problèmes sur les chaînes d’approvisionnement.

 

Parmi les valeurs françaises, Publicis s’est adjugé 0,52%. L’agence de publicité tricolore a réalisé un exercice 2012 d’un très bon niveau, marqué par une croissance organique de 10% et de 3% par rapport à 2019. L'acquisition d'Epsilon se révèle judicieuse, sa croissance organique s'élevant à 12,8%. La marge d'exploitation a atteint 17,5%, signe d’une conquête commerciale réussie et de la maîtrise des coûts. Au bilan, la dette ne représente plus que 76 millions d’euros, ce qui permettra au groupe de renouer avec des opérations de croissance externe, y compris de grande ampleur.

Fin de la spéculation sur Atos

A l’inverse, Dassault Systèmes a fini en baisse de 3,77%, victime de la rotation sectorielle en défaveur des valeurs de la « tech ». Par ailleurs, les marges de l’éditeur de logiciels dédiés à la conception 3D vont s’effriter cette année en raison de la hausse des coûts de recrutements. Parmi les autres valeurs technologiques, Capgemini a cédé 3,86%, STMicroelectronics 4,06% et Worldline 4,53%.

La spéculation est retombée sur Atos. Le titre du groupe de services numérique a lâché 7,46%, après qu’un porte-parole du groupe a indiqué que la division cybersécurité n’est pas à vendre.

Parmi les notes d’analystes, AlphaValue/Baader a relevé son opinion d’« alléger » à « achat » sur Renault (+2,48%), tandis que Jefferies a dégradé sa recommandation sur Kering (-2,89%) d’« achat » à « conserver »."

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