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Ornella

 

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Nicole Belloubet en Corse...

 

Les faits retracés par nos amis : 

L’accueil a été mouvementé en Corse pour la ministre de la Justice. Nicole Belloubet a été sifflée et

huée ce vendredi en quittant la prison de Borgo (Haute-Corse) par la centaine d’agents rassemblés

devant l’établissement et qui ont refusé de lui parler, lui tournant le dos, ont constaté des journalistes

de l’AFP. « On ne veut pas te parler, retourne à Paris », « Vous ne faites rien », ont scandé des

agents alors que la garde des Sceaux, entourée de gendarmes, tentait d’ouvrir le dialogue après

s’être entretenue à l’intérieur avec les organisations syndicales et des agents.

 

le 18 septembre 2010. STEPHAN AGOSTINI  Avec France Bleu RCFM france-info Radio France

Mis à jour le 19/01/2018 | 

Les surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Borgo, à une quinzaine de kilomètres au sud

de Bastia, en Haute-Corse, sont sous le choc. En plein mouvement social, plusieurs dizaines d'entre

eux se sont rassemblés devant la prison après que deux de leurs collègues ont été agressés par un

détenu vendredi 19 janvier. Les syndicats ont sollicité la venue de la ministre la Justice sur place.

Mais Nicole Belloubet, actuellement à Bastia, a préféré proposer de les recevoir à la préfecture,

a appris France Bleu RCFM.

Les deux victimes ont été agressées vendredi matin dans la salle commune par un détenu "de droit commun", selon les informations recueillies par franceinfo auprès de l'administration pénitentiaire. Armé d'un couteau, ce dernier s'en est violemment pris aux surveillants. L'un d'eux a été grièvement blessé à la tête et au thorax mais ses jours ne sont pas en danger, ont indiqué leurs collègues à France Bleu RCFM. 

L'agresseur a crié "Allah Akbar" selon des témoins

Plusieurs surveillants ayant assisté à l'agression ont déclaré avoir entendu crier "Allah Akbar". "Il est arrivé de sa cellule vers le kiosque où les agents ont leurs ordinateurs. Ils étaient de dos et il leur a sauté dessus. Il a crié"Allah Akbar" et il les a percés. Il évoluait dans l'espace commun parce que c'est une partie de la prison où les gens viennent finir leur peine et où ils vaquent à leurs occupations", a expliqué Stéphane Canuti, délégué local permanent FO, à France Bleu RCFM. "Si avant on était raisonnables, on va l'être beaucoup moins. On ne va pas rester sans rien faire et se laisser saigner."

L'agresseur a été immédiatement interpellé par les gendarmes, selon France Bleu RCFM. Trois autres détenus, soupçonnés de complicité, ont également été arrêtés et transférés au camp militaire Henri Martin, à Borgo, afin d'y être entendus, selon France Bleu RCFM. Ils ont été placés en garde à vue, a annoncé la procureure de la République de Bastia Caroline Tharot. "Les investigations ont permis de procéder à quatre interpellations, non seulement de la personne qui est à l'origine des faits, mais également de trois personnes qui sont susceptibles de l'avoir aidée dans la commission des faits", a expliqué la magistrate, indiquant que "l'auteur des coups" était suivi pour "radicalisation". Il "faisait l'objet d'une enquête confiée à la section de recherche de Corse, donc sa situation était extrêmement suivie et donnait lieu à des investigations", a-t-elle ajouté.

Le parquet anti-terroriste n'est pas saisi

Signalé comme dangereux, l'agresseur était incarcéré depuis 2015 et purgeait une peine de 5 ans pour homicide involontaire. Peu avant de s'en prendre aux deux surveillants vendredi, il venait d'apprendre qu'il allait être placé à l'isolement. Le parquet de Bastia a ouvert une enquête en flagrance pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le parquet anti-terroriste n'a pas été saisi.

Négociations en cours entre syndicats et administration pénitentiaire

« Je crois qu’il y a beaucoup d’émotion dans ce que disent et les surveillants qui ont été touchés et les personnels de l’établissement. Beaucoup d’émotion, beaucoup de colère », a déclaré la ministre lors d’un point-presse rapide à l’issue de ces rencontres dans l’établissement. Elle a ajouté « comprendre parfaitement » cette colère.

La ministre a évoqué les préoccupations exprimées par le personnel : « à la fois leur souhait d’avoir une garantie de sécurité affirmée, que ce soit en termes d’équipement, en termes d’autorité de personnel, également en termes de processus de gestion des détenus » et « leur souci autour de la manière dont étaient pris en compte les détenus radicalisés ».

« Je m’engage sur tous ces points à leur apporter des réponses », a-t-elle promis, ajoutant, en référence aux négociations en cours entre syndicats et administration pénitentiaire au niveau national, qu’elle « attendrait la fin de ces discussions pour faire des annonces précises »

Des « dispositifs précis » étaient mis en place pour les détenus radicalisés

Elle a précisé qu’à sa connaissance, outre « la personne à l’origine de la tentative d’assassinat, je ne crois pas qu’il y ait d’autres détenus radicalisés » dans le centre pénitentiaire de Borgo. Elle a par ailleurs confirmé que ce détenu « n’était fiché dans aucun de nos fichiers » donc « il n’y a eu aucun manquement de mon point de vue », a-t-elle assuré.

Concernant ces détenus radicalisés, elle a assuré que des « dispositifs précis » étaient mis en place « sur l’ensemble de la France » pour qu’ils soient placés « soit à l’isolement soit dans des quartiers spécifiques ».

Guillaume Polleux, délégué CGT de l’établissement qui a participé à la réunion avec la ministre, a appelé la ministre à « trouver des solutions. Il faut refaire les budgets, il faut du matériel, des effectifs… qu’on sache au moins rester en vie », a-t-il dit aux médias.

Ce qui semble étonnant c'est de refuser à des détenus corses la possibilité de se retrouver près de chez eux dans cet établissement et d'y autoriser des personnes dangereuses, étrangères alors que Borgo n'est pas conçu pour cela au départ... 
La ministre qui vient visiter des personnels qui sont sous son autorité et qui ne sait pas quoi leur dire a quelque chose de surprenant...

On comprend comment la fronde monte et combien les personnels pénitentiaires ont le sentiment d'être aussi mal traités que les juges...

Il est trop fréquent ces derniers temps d'entendre des promesses, que des promesses... comme on dit elles n'engagent que ceux qui les croient...

 Ornella

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