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Très forte mobilisation à Ajaccio contre la réforme des retraites

 

 

Cela faisait bien longtemps que les corses n'étaient plus aussi nombreux pour manifester un mécontentement social.
Il faut dire que ce futur projet a été mal préparé. Certes on en parle depuis longtemps et justement c'était devenu une sorte d'arlésienne... Certains vanteront le courage des hommes et femmes politiques qui le mettent en place... Ils/elles n'ont pas pensé que les français ont des enfants qui vont être soumis à cette Loi en gestation. Cela a été présenté comme une passe d'armes entre régimes spéciaux et les délaissés du régime privé, là dessus les augmentations de l'électricité et les artisans qui souffrent, il n'en fallait pas plus pour voir les régions manifester du nord au sud.

Où cela va-t-il nous conduire ?
Si l'on voit les derniers évènements
 qui se sont déroulés à l'assemblée nationale, on peut douter de l'évolution de l'évolution du conflit...

 

À l’appel des syndicats, de nouvelles manifestations se sont déroulées un peu partout en France, ce mardi 31 janvier 2023, pour protester contre la réforme des retraites. A Ajaccio plus de 2 000 manifestants ont défilé en centre-ville selon certaines estimations.

Moins de deux semaines après une première journée de manifestations, et alors que le texte est discuté depuis lundi en commission à l’Assemblée nationale, l'ensemble des syndicats et des  opposants à cette reforme appelaient à la grève ce mardi 31.

Des manifestations ont eu lieu dans la plupart des villes françaises et en Corse à Ajaccio et Bastia.

"Les deux marqueurs qui doivent être retirés de la réforme sont le report de l'âge légal à 64 ans et l'allongement accéléré de la durée de cotisation jusqu'à 43 annuités, martèlent les syndicats qui préviennent : "si la Première ministre n'a pas entendu le message, aujourd'hui on va le lui dire plus haut, plus fort et plus nombreux".
Comme ailleurs France la manifestation ajaccienne était marquée par une forte présence de femmes protestant contre une réforme "injuste" dont elles s’estiment les "grandes perdantes".
Si pour les leaders syndicaux l'affluence était supérieure à celle de la première journée de mobilisation, le nombre de grévistes semblait en revanche en baisse dans plusieurs secteurs publics et privés, notamment dans l'enseignement, le taux d'enseignants grévistes est  de 45,40 % dans le primaire et de 29,05 % dans le secondaire (collèges et lycées) et de 18,7 % de grévistes parmi les personnels non enseignant de l’Éducation nationale selon l'Académie de Corse. Ces taux sont inférieurs à ceux du 19 janvier où le taux de grévistes était de 55,91 % dans le primaire et de 43,06 % dans le secondaire (collèges et lycées) et de 41,77 % de grévistes parmi les personnels non enseignant.

SIC Corsenet info 

Après une première manifestation le 19 janvier dernier, plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, à l’appel de l'intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU.

À Bastia, le rendez-vous était donné à 10 heures, devant le Palais de Justice. Plus de 2 000 personnes ont participé à la manifestation. De quoi satisfaire les responsables syndicaux.

"Il y avait du monde, on est contents, s'est réjouit Marie-Catherine Giacobbi, élue au SGEN-CFDT Corsica. Il y a eu deux mobilisations très rapprochées donc on ne savait pas trop à quoi s’attendre mais finalement les gens ont suivi , cela montre qu’ils se sentent toujours très concernés, et c’est une satisfaction pour la suite". Côté revendications, les manifestants sont toujours vent debout contre le projet du gouvernement, qui prévoit notamment de porter l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030 et d'allonger la durée de cotisation à 43 ans en 2027.

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