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Pierre-Paul Battesti

 

Vit à Calcatoggio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Né en 1957 au Canada à Montréal

 

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Vico : La Fête de la Nature ; Vicu : Festa di a Natura

Sur des notes de « Canta u pupulu » qui s’échappent des hauts-parleurs, la Place de Vico s’active…

Les bonjours, les basgi fusent dans une atmosphère fraternelle, c’est comme ça à Vico aiment à dire les anciens dont les yeux pétillent de bonheur. Ils se souviennent, enfants, l’animation quotidienne qui régnait ici. C’est un brin nostalgiques qu’ils confient ainsi leurs souvenirs.

En tout cas, c’est comme ça à Vico en ce jour de « festa di a natura », la foire s’installe à nouveau et tente de renaître par la volonté d’un nombre de bénévoles, attachés à leur village et aux traditions. Il fait très beau, un léger vent rend supportable le soleil de juin et puis il y a ce nuage qui aime Vico et l’entoure comme pour le protéger. On dirait un film de Fellini, tout y est.

Le magazine « Isula Muntagna » est là, il est à sa place, comme partout en Corse, particulièrement dans les lieux authentiques où bat le cœur de la Corse.

A cet instant, je ne peux m’empêcher de penser à mon mentor, Jean-Toussaint Desanti, qui, il y a déjà plusieurs années, ici, faisait appel à ses souvenirs d’enfant pour reconnaître les fenêtres de l’appartement où il vivait. Il nous manque, notre philosophe corse. On aimait ses silences, ses respirations, comme une entrée en méditation… philosophique.

J’écris à l’ombre du « Caffè Nazionale » de notre ami François Paoli, qui est à l’initiative du renouveau de la foire. Ce n’est pas facile de gérer le passé et le futur, depuis des années les habitants de la Corse sont devenus, comme à l’instar des métropolitains, désabusés.

Ces animations offrent des espaces de bien-être, il suffit de voir les sourires et la bonne humeur sur les belles places de ce superbe village pour en être assuré.

C’est ce que je me dis devant mon café, à l’ombre du Café National…

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