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Le captage de CO2

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Il est temps de recourir "sérieusement" à la technologie de captage du CO2 pour lutter contre le changement climatique, au lieu de vouloir remplacer les hydrocarbures, a martelé mercredi le chef du secteur pétrolier des Emirats arabes unis, également président de la COP28.

PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale, Sultan al-Jaber a été désigné en janvier président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant les critiques des défenseurs de l'environnement.

"Les énergies renouvelables ne sont pas et ne peuvent pas être la seule réponse", a déclaré le responsable émirati lors d'une conférence sur le climat et les technologies organisée à Abou Dhabi, la capitale. "Si nous voulons vraiment réduire les émissions dans l'industrie, nous devons nous pencher sérieusement sur les technologies de captage du CO2", a-t-il ajouté.

Les grands exportateurs de pétrole du Golfe, Arabie saoudite et Émirats arabes unis en tête, ne cessent d'appeler à miser davantage sur le captage et le stockage du CO2 pour lutter contre le changement climatique.

Mais de nombreux experts estiment que cette technologie naissante coûteuse n'a pas encore fait ses preuves et qu'elle ne peut se substituer aux politiques environnementales visant à éliminer progressivement les hydrocarbures.

"Dans tout scénario réaliste nous permettant d'atteindre le niveau de zéro émissions nettes, la technologie de captage du CO2 aura un rôle à jouer", a estimé Sultan al-Jaber. "Sans elle, le calcul n'est tout simplement pas bon", a-t-il insisté.

Ce débat s'annonce comme l'un des principaux enjeux de la COP28, qui se tiendra en novembre et décembre à Dubaï, l'autre grande ville des Emirats arabes unis, carrefour mondiale de la consommation, de l'hyper-climatisation et des voitures de luxe.

En mars, le groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), a prévenu que le réchauffement de la planète causé par l'activité humaine atteindrait 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle dès les années 2030-2035.

Comment fonctionnent les projets climatiques ? 

Les projets climatiques permettent de réduire, d'éviter ou d'éliminer les gaz à effet de serre de l'atmosphère. Cet objectif est atteint, par exemple, grâce au développement des énergies renouvelables, à la protection des forêts, à la reforestation, à des projets à impact social tels que l'accès à des fourneaux de cuisine propres ou à de l'eau potable, ou encore à d'autres technologies. L'effet est vérifiable et se calcule en tonnes de CO2. Par conséquent, en soutenant des projets climatiques, vous contribuez au financement de l'action climatique mondiale.

Les projets climatiques sont certifiés selon des normes internationales telles que le Verified Carbon Standard (VCS) et le Gold Standard et sont régulièrement contrôlés par des tiers indépendants. Les projets climatiques constituent donc un instrument important dans la lutte contre le changement climatique. 

Les projets climatiques facilitent souvent la transition vers des technologies plus durables, réduisant ainsi les émissions à long terme. Ils favorisent également le développement durable dans les régions concernées, améliorent les conditions de vie locales ou contribuent à la conservation de la biodiversité. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies constituent une référence mondialement reconnue pour mesurer ces effets positifs. Chacun des projets climatiques du portfolio de ClimatePartner contribue à la réalisation de plusieurs ODD. 

Financement de l'action climatique mondiale 

L'action en faveur du climat doit être un effort mondial. Souvent, les pays les plus touchés par les effets du changement climatique n'ont eux-mêmes qu'une faible empreinte carbone. Dans le même temps, ce sont précisément ces pays qui manquent de ressources financières, d'expertise et d'infrastructures pour réaliser les investissements nécessaires au développement durable. Les pays les plus riches ont également la responsabilité de combler ce déficit de financement. Les entreprises peuvent et doivent contribuer à cette responsabilité en soutenant des projets climatiques vérifiés.

Outre la réduction des émissions au sein de votre entreprise, le financement de projets climatiques est un élément important de la stratégie d'action des entreprises en matière de climat. L'initiative Science Based Targets (SBTi) appelle également les entreprises à faire des "investissements en dehors de leurs objectifs scientifiques pour aider à atténuer le changement climatique ailleurs". Il est urgent d'augmenter le financement à court terme de la lutte contre le changement climatique ; toutefois, ces investissements devraient "s'ajouter à des réductions d'émissions importantes, et non les remplacer" (voir le point 4 de la norme Net Zéro de l'initiative SBTi).

Projets climatiques de ClimatePartner 

ClimatePartner, avec sa filiale ClimatePartner Impact axée sur les projets climatiques, développe et soutient des projets dans le monde entier. En tant que client, vous avez donc accès à un portefeuille de plus de 400 projets climatiques soigneusement sélectionnés et de grande qualité. 

En plus de 15 ans de collaboration avec des développeurs de projets, nous avons mis en place des processus de vérification (due diligence) de plus en plus rigoureux. Nous n'incluons dans notre portefeuille que des projets vérifiés conformément aux normes internationales, validés par des tiers indépendants et répondant à des exigences de qualité supplémentaires. La gestion du registre de ClimatePartner est auditée et certifiée chaque année par TÜV Austria, un vérificateur environnemental réputé.

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