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Sophie Ferraris répond à nos questions...
 

Au sujet de son livre : "Et de laisser battre les cœurs" 

 

1 Question : Pour que nos lecteurs vous connaissent un peu, pouvez-vous nous parler de vous et vous
présenter ?

Voilà bien un exercice qui me met mal à l'aise ! Mais pour répondre dans les grandes lignes, je m'appelle Sophie Ferraris, je suis née il y a 39 ans à Antibes, et je vis aujourd'hui en Corse, terre des ancêtres de ma maman. J'ai été parolière, chanteuse, modèle photo, photographe, et maintenant, et depuis quelques années, j'écris des livres. Je me suis également investie dans la cause animale, en travaillant bénévolement pour la radio Paroles d'Animaux, et en écrivant et en enregistrant une chanson pour défendre l'Etre Animal.

2 Question : Depuis quand écrivez-vous ? 

J'ai écrit ma toute première chanson lorsque j'avais 13 ans. Des balbutiements provoqués par une envie de devenir quelqu'un. A 15 ans, j'ai été voir Mylène Farmer en concert. Un bouleversement, une évidence. Je voulais écrire et chanter pour faire vibrer le public, pour ne faire qu'un avec lui. C'est ainsi que sont nées mes premières chansons. Puis un recueil de poèmes, Saviezza la sagesse des mots, édité en 2006.

Mon premier roman, Au-delà du passé, date de 2015. Je l'ai écrit après que l'histoire m'ait été soufflée dans un rêve.

3 Question : Y-a-t-il du vécu dans votre ouvrage ?

Il y toujours un peu de moi dans mes romans, parfois involontairement, mais c'est une partie de notre âme que nous livrons quand nous écrivons. Les liens familiaux sont importants dans mes ouvrages, ils sont dépendants de mon propre vécu. Mais dans mon dernier roman, d'autres sujets sont abordés, des sujets qui me touchent, m'inspirent, me guident, au quotidien. Je crois en une vie après la vie terrestre, je crois en la générosité et au don de soi sur cette terre.

4 Question : Pourquoi ce titre, « Et laisser encore battre les cœurs » ? Qui peut les empêcher de battre ?

Je ne dirais pas qui, mais quoi. Et tellement de choses, malheureusement ! Et elles sont évoquées dans mon roman. D'abord la maladie, physique, celle que l'on ne peut pas maîtriser du tout. Et puis la maladie, celle de l'âme, que l'on peut apprivoiser, même si ce n'est pas facile. Cette maladie de l'âme qui survient après des drames, et qui nous fait nous enfermer derrière des murs de protection, ou des drames inscrits dans notre karma, cette dette karmique qu'il est bien difficile à effacer et qui peut nous empêcher de vivre pleinement, et ainsi bloquer notre cœur. 

5 Question : Pensez-vous comme votre personnage ? Cela vous donne-t-il une force supplémentaire ?

Comme je le disais, oui, il y a des similitudes dans mes personnages et moi-même. Mais si je dois vous révéler de qui je me sens plus proche, c'est Rose. Mais ce n'est pas Rose qui me donne de la force, je dirais plutôt que c'est moi qui lui en ai donné. Elle traverse des épreuves terribles, elle a eu une vie terrestre gâchée. Elle mérite d'avoir une vie spirituelle plus harmonieuse. 

6 Question : Comment écrivez-vous ? Comme Amélie Nothomb qui se lève à l’aube et écrit, écrit… ? 

Plus jeune, j'écrivais la nuit. Je pouvais être réveillée en pleine nuit par une idée. Comme si quelqu'un me la soufflait. Aujourd'hui, je suis plus organisée. Si une idée me vient quand je ne peux pas rédiger convenablement, j'en écris les contours sur un papier ou sur mon téléphone, puis j'attends le moment opportun pour entrer en profondeur dans mes émotions. Par contre, même si au début de l'histoire, je sais vers quel chemin je vais me diriger, il est fréquent que mon écriture me conduise vers des sentiers qui m'éloignent de la route principale. Par exemple, l'histoire de base de Et laisser encore battre les cœurs n'était pas du tout celle-là. 

7 Question : Quant à vous, quelles sont vos racines ?

Je suis la petite dernière d'une famille de 3 enfants. Mes parents, qui sont formidables à bien des égards, n'ont cependant pas la fibre culturelle et artistique. Mais ils m'ont toujours soutenue. Je partage cet amour des livres avec ma sœur ainée. Quant à ce besoin de m'évader, artistiquement parlant, il me vient depuis mon premier cri je crois. Je n'ai jamais été bien dans ma vie terrestre, j'ai donc besoin de m'échapper pour la supporter. Je vis par procuration la vie de mes personnages de roman.


8 Question : Un dernier mot, personnel, pour conclure juste pour le plaisir…

Je reprendrais une partie de mes remerciements dans mon dernier roman. Ecrire un livre, c'est laisser s'exprimer une part de notre imaginaire, c'est mettre à nu notre inspiration. Mais écrire un livre, c'est aussi vous permettre de dépasser les limites de votre propre inventivité, c'est vous laisser imaginer en couleur un monde dont l'auteur(e) a simplement dessiné les contours. Alors un immense merci à vous, lecteurs et lectrices, pour votre intérêt, pour votre indulgence, pour votre douce folie à aimer vous perdre dans les mots d'une histoire. Quoi de plus extraordinaire pour un(e) auteur(e) que d'être lu(e), quoi de plus gratifiant qu'une histoire écrite de notre main soit appréciée.

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