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Michèle Rivasi est morte soudainement à Bruxelles
à l’âge de 70 ans.

 

J'ai fait la connaissance de Michèle au Festival du Vent de Calvi. Ouverte et avec

simplicité, elle était accessible, Certes ce festival était un super rendez-vous

orienté vers l'écologie, telle que l'on peut l'aimer, un peu baba-cool, certes, c'était

sa marque de fabrication... Quel dommage qu'il ce soit ainsi arrêté. Oui, élue au

Parlement européen depuis 2009, elle avait été une figure de la lutte contre le

nucléaire et les pesticides. Elle laissait une place importante à nos élus corses ouverts à la protection de l'environnement. Certes un parti multiformes, toujours dans la contestation et peu enclin au rassemblement d'idées et d'idéaux. 

Cette nouvelle a été soudaine. L’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi est morte à 70 ans d’une crise cardiaque mercredi 29 novembre dans la matinée, à Bruxelles. Cela faisait quatorze ans qu’elle exerçait son mandat de députée européenne. Originaire de la Drôme, elle avait été députée du département de 1997 à 2002 et conseillère municipale de Valence de 2008 à 2020. Elle était aussi professeure agrégée de sciences naturelles.

Militante écologiste de longue date, Michèle Rivasi s’est fait connaître en créant la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), en 1986, afin de mener des mesures de la radioactivité en France après l’accident de Tchernobyl. Elle ne croyait pas à la version officielle affirmant que le nuage radioactif n’avait pas atteint la France.

                                                                      Elle va nous manquer !

Elle a dénoncé le rôle des lobbies

Outre le nucléaire, elle luttait en tant que députée européenne contre la réautorisation du glyphosate et contre les pesticides de synthèse en général. Elle a dénoncé le rôle des lobbies et s’est impliquée sur les questions de santé.

Depuis la crise sanitaire du Covid-19, elle contestait notamment l’opacité des contrats conclus entre l’Union européenne et les laboratoires pharmaceutiques pour l’approvisionnement en vaccins. Mais elle a aussi questionné l’efficacité des vaccins, et fréquenté le mouvement « anti-vaccin ». Elle se disait plutôt « vaccin-critique ».

L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint a aussitôt réagi, saluant celle qui « fit partie de celles qui ont ouvert la porte aux femmes en politique, qui leur ont dit, qui nous ont dit : "C’est possible, n’abandonnez jamais" ». Elle souligne son combat « contre l’opacité et le mensonge » tout en ajoutant que « nous n’étions pas d’accord sur tout ». Contactée par Libération, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, s’est dite « sous le choc ». Elle a salué sur X « une grande dame de l’écologie politique ».

L’association de défense de l’environnement Générations futures a aussi souligné son combat pour la santé environnementale dans un communiqué envoyé à la mi-journée : « Toujours présente, toujours engagée, sans jamais en rabattre sur ses exigences et sans faiblesse face aux puissants. »

Son équipe parlementaire s’est exprimée dans l’après-midi. « Michèle Rivasi a consacré sa vie à la protection de la biodiversité et de notre santé, au combat pour la transparence de nos institutions dans l’intérêt des citoyens européens, a-t-elle écrit. Ses collègues et son équipe saluent son courage, son intégrité et sa proximité avec les gens. Ses qualités de cœur, jusqu’au bout. »

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