MEDIA CORSICA
Général Fabien MANDON
Aux origines de la polémique visant le chef d’état-major, Fabien Mandon une
belle machinerie de comptes pro-Poutine.
Comme par hasard.
Vérifier les sources devrait être un réflexe simple. Sauf qu’en 2025, avec les
réseaux sociaux transformés en centrifugeuse à intox, c’est devenu un art
martial.
Entre les trolls soviéto-nostalgiques, les bots en roue libre et les fake news
taillées pour fissurer l’opinion, on nage en plein brouillard toxique.
Pourquoi c’est devenu si compliqué ?
Le tsunami d’infos
Les réseaux sociaux débordent de contenus, et les algorithmes ont la fâcheuse tendance à pousser ce qui buzze… même si c’est une rumeur réchauffée par un bot moscovite. La sophistication version James Bond low-cost
Deepfakes, faux sites d’info, montages léchés qui donnent l’impression d’être sérieux… Les fake news ont appris à se maquiller mieux que des acteurs de série télévisé .
Nous adorons croire ce qui nous arrange. Même sans preuve. Même quand ça vient d’un compte louche qui poste en cyrillique à 3 h du matin.
Comment éviter de se faire rouler dans la farine numérique ?
Croiser les sources. Si seule une page obscure et trois comptes anonymes reprennent l’info, c’est que l’info… n’en est probablement pas une. Utiliser les fact-checkers
Les Décodeurs, AFP Factuel, FactCheck.org : eux lisent vraiment les rapports, les lois et les chiffres. Oui, ça existe encore. Regarder l’origine. Pas d’auteur ? Pas de date ? Pas de lien fiable ? Pas de crédibilité. Point barre.
Se méfier des émotions trop fortes
La peur, la colère, l’indignation, c’est le carburant préféré des fake news. Dès que vous vous sentez chauffé à blanc… respirez, vérifiez.
