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Kheffache Ramda : 

Pour que nos lecteurs vous connaissent un peu, pouvez-vous nous parler de vous et vous présenter ?
Ramda Boulfoul : fondatrice de l’université du temps libre à Bastia. Je suis est active dans l’éducation populaire et dans l’émancipation partagée qui passe par l’art et le savoir.


Depuis quand écrivez-vous ? Est-ce votre premier ouvrage ? (n’hésitez pas à les citer…).
J’ai toujours écrit.

 

Y-a-t-il un côté vécu dans votre ouvrage ?
Un peu : mon admiration pour la nature.


Pourquoi le choix du titre.... ?
Titre : En Corse : la mer et le ciel mari
vaudent. Peut être l’extrait du livre (ci-dessous), va vous faire comprendre mon admiration pour la beauté de la Corse dans toute sa composante et pour ce qu’elle m’a apporté. La mer est partout, accrochée au ciel! L’eau est partout, la nature est luxuriante, le lever et le coucher du soleil me subjuguent. Je contemple et je médite sans relâche, je m’enivre et je vis l’instant présent.
Extrait

« Nous retrouvâmes « notre amant » le silence, avec lui nous nous unîmes à la nature : Le maquis dense et sec accompagnant les vallées profondes garnies entre autres de cactus colorés de figues de barbarie. À sa descente en zigzagant, l’eau caresse et lisse à la fois avec délicatesse et brutalité le granit. Elle transporte et écarte, avec grâce, tout qui peut entraver son chemin. Le liquide précieux et gracieux dévale tranquillement avec transparence élevée comme une danseuse nue sur glace. En effet l’eau est rebelle, elle ne laisse pas la lumière du soleil l’atteindre ni interagir avec ses molécules. Ainsi « les couleurs complémentaires » n’apparaissent pas car la lumière blanche ne peut que traverser l’eau et sortir totalement inchangée. L’eau reste transparente, limpide et délicate, elle refuse l’opacité et le trouble. C’est vrai aussi, que l’eau peut être divisée en gouttelettes. Certaines de ces adolescentes gouttelettes, échappent et vont à la recherche de pénétration de la lumière, il en jaillit une volupté des plus vives, l’arc en ciel et sa guerre des couleurs , unit le ciel à la mer et à la montagne. Il provoque en nous gaieté, enchantement , ravissement et humilité. Nous rentrâmes… »

Pensez-vous que derrière votre écriture, vous parlez de vous ?
Retraitée libérée de l’aliénation et des carcans, je cherche des témoignages de la condition de la femme et j’essaye de leur faire une place dans l’histoire humaine. Et je dirai à ces femmes « restez indignée et enivrez vous de la beauté de la nature, poésie ou
de vertu, à votre guise comme disait Charles Baudelaire ».


Comment écrivez-vous ? Comme Amélie Nothomb qui se lève à l’aube et écrit, écrit… ?
En effet, je préféré écrire à l’aube car rien ne peut me déconcentrer et les idées se bousculent, mais il m’arrive d’écrire toute la journée, il suffit que mon esprit l’envisage.


Comment, sur ce point, votre travail s’est-il articulé ?
A la rencontre d’une femme, il suffit qu’elle me raconte quelque chose sur son histoire, sa condition, je l’invite à contempler la nature. Ainsi le stylo s’enclenche dans mon cerveau !


Quant à vous, quelles sont vos racines et vos liens avec la Corse ?
Je suis en Corse pour des raisons professionnelles, vous ne pouvez pas savoir quelle chance j’ai eu ! Je suis de d’Algérie de Kabylie. Je m’enivre sans trêve de la beauté du maquis et ses odeurs qui me rappelle ma toute petite zone de l’Est d’Algérie.


Avez-vous un autre projet d’écriture en cours ?
J’ai toujours un projet d’écriture. J’écris des nouvelles...


Un dernier mot pour conclure juste pour le plaisir…
J’admire la nature tous les jours : j’assiste souvent à la naissance du soleil. Je me baigne toute l’année sauf quand il y a
des méduses, je préfère les observer au lieu de partager leur milieu. J’aime danser. Je m’exalte de poésie...

Lien vers le livre en cliquant ici : XXX

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