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Le Nationalisme corse, c'est quoi au juste ?

Nicolas Battini, nous parle...
Des années durant j'ai été de ces nationalistes corses incarcérés dans les

Yvelines, j'avais 20 ans. J'en connais la population, largement

extra-européenne en certaines cités, ainsi que la force de l'islamisme

qui s'est durablement installé au sein du substrat culturel musulman.

Ce constat explique largement ma prise de distance, puis ma rupture, avec les dogmes tiers-mondistes qu'on nous inculquait dans le milieu militant et qui excluaient toute critique publique des cultures issues du tiers-monde. Tel est le cas de beaucoup de jeunes nationalistes issus de ma génération, sinon de la majorité. Je perçois aujourd'hui, à 30 ans, père de famille, des années plus tard, dans certains secteurs de la société corse, chez moi, sur cette île pour le salut de laquelle nous avons consenti aux plus grands sacrifices, les mêmes éléments, les mêmes profils, les mêmes caractéristiques et, de plus en plus, les mêmes configurations.

Ce fléau, ce conflit entre deux vieilles civilisations tellement différentes ne nous épargnera pas. De cette conscience des réalités nous vient la force nécessaire afin d'assumer les positions qui sont celles de @Palatinu, historiquement prohibées au sein du nationalisme corse. Car il s'agit de doter la Corse et le nationalisme d'un véritable discours à ce sujet, envers et contre tout, malgré les procès en hérésie et les volontés d'excommunication. Car c'est une nécessité vitale. Une pensée émue pour cet enseignant assassiné dans les Yvelines, au couteau comme souvent, au nom de la même religion, comme souvent. Tout notre soutien au corps enseignant. Et surtout, la ferme conviction que les questions intimement liées de la submersion démographique et du terrorisme islamique devront nécessairement s'imposer dans le débat insulaire, tout autant que l'évolution institutionnelle à laquelle nous aspirons. Si les forces partisanes actuellement en présence ne s'en saisissent pas, d'autres le feront. Car à terme ce sera une question de survie.

Que pourrais-je ajouter à cela, ma conviction ? Celle d'aujourd'hui qui a pu mûrir grâce aux épreuves endurées, car sans elles, j'aurais été un écervelé de plus dans une société rendue débile par les gouvernants de tous les pays...

De ceux qui gouvernent selon leurs propres intérêts ou de leur vision du monde, de leur monde... et à aucun moment de leurs peuples.

J'ai été jeune, nationaliste, intransigeant et violent.

Une violence que je devais avoir en moi en révolte contre tout. Mes idées, elles étaient comme moi, brouillonnes, confuses. Puis est arrivé l'accident, celui qui m'a projeté dans un profond ravin sur la commune de mon village où j'avais choisi de vivre... C'était la période "Pierre Joxe"... 
Aujourd'hui ma pensée a évoluée et ceci grâce à mes 3 amis, Toni Casalonga, Jean-Pierre Rumen et Edmond Simeoni.
Mes tuteurs, même s'ils n'aiment pas ce qualificatif qui pourtant à mes yeux est celui-ci ; ceux qui m'ont tant aidé à pousser droit, à tenter de comprendre le feu qui me consumait.

J'ai compris 2 choses, il faut former les jeunes dès l'école primaire et donc valoriser l'enseignement dès l'enfance, si une libéralisation de notre législation le permet c'est de pouvoir copier le système Norvégien...
Ensuite infiltrer tous les corps de l'Etat pour y mettre du coeur corse... quand j'écris coeur, je pense âme... 

Oui cette âme qui fait comme le dit si bien Nicolas Battini, nous fait vibrer. Et c'est de ces vibrations que vient la création...

Pierre-Paul

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