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Aide US aux pays arabes recevant des réfugiés de Gaza

Les législateurs américains examinent le plan liant la réinstallation des réfugiés de Gaza à l’aide américaine aux pays arabes : La proposition appelle Washington à conditionner l’aide étrangère à l’Egypte, à l’Irak, au Yémen et à la Turquie aux pays qui acceptent un certain nombre de réfugiés.

Une nouvelle initiative soumise au Congrès américain appelle à conditionner l’aide américaine aux pays arabes à leur volonté d’accueillir des réfugiés de Gaza. La proposition a été présentée aux personnalités clés de la Chambre et du Sénat des deux partis. Le législateur de longue date, le représentant Joe Wilson, a même exprimé ouvertement son soutien au programme, tandis que d’autres, au courant des détails du texte, ont jusqu’à présent fait profil bas, affirmant qu’une déclaration publique en faveur du programme pourrait le faire dérailler.

"Israël essaie de maintenir le nombre de victimes civiles dans la bande de Gaza aussi bas que possible, mais le Hamas ne permet pas aux réfugiés de partir et l’Égypte n’est pas disposée à ouvrir ses frontières", écrivent les auteurs du plan dans le premier paragraphe. Ils expliquent ensuite que "la seule solution morale est de garantir que l’Égypte ouvre ses frontières et permette aux réfugiés de fuir le contrôle tyrannique du Hamas. Le gouvernement américain fournit à l’Égypte environ 1,3 milliard de dollars d’aide étrangère, et ces fonds pourront être alloués aux réfugiés de Gaza qui seront autorisés à entrer en Égypte."

 

Les chiffres de réfugiés proposés qui seraient acceptés par les pays arabes dans le cadre du plan

Ils poursuivent : "Les frontières voisines sont fermées depuis trop longtemps, mais il est désormais clair que pour libérer la population de Gaza de l’oppression tyrannique du Hamas et lui permettre de vivre sans guerre ni effusion de sang, Israël doit encourager la communauté internationale. communauté à trouver les voies correctes, morales et humaines pour la réinstallation de la population de Gaza." Le plan note que l’Égypte ne devrait pas assumer la totalité du fardeau, mais que d’autres pays de la région devraient y contribuer. "L’Irak et le Yémen reçoivent environ un milliard de dollars d’aide étrangère américaine, et la Turquie reçoit plus de 150 millions de dollars. Chacun de ces pays reçoit suffisamment d’aide étrangère et dispose d’une population suffisamment nombreuse pour pouvoir accueillir des réfugiés représentant moins de 1% de sa population », soulignent les auteurs du plan."

Le plan va même jusqu’à prévoir combien de résidents de Gaza chacun de ces pays recevra : un million en Égypte (soit 0,9 % de la population), un demi-million pour la Turquie (0,6 % de la population en Turquie), 250 000 pour l’Irak (0,6 % de la population irakienne) et 250 000 autres pour le Yémen (0,75 % de la population totale de ce pays actuellement).

Chacun de ces pays reçoit une généreuse aide financière des États-Unis et, selon le plan, cette aide ne devrait continuer à être distribuée qu’à la condition qu’ils acceptent les Gazaouis. Il convient de noter que l’administration Biden s’oppose au retrait forcé des habitants de Gaza de la bande, mais n’exclut pas la migration volontaire pour ceux qui choisissent de le faire.

"Ce ne serait pas la première fois que d’autres pays acceptaient des réfugiés », indique le texte du plan. « Selon la base de données du HCR, depuis l’invasion russe de l’Ukraine, par exemple, plus de 6 millions d’Ukrainiens ont fui le pays. La Pologne a accueilli près de 1,2 million de réfugiés ukrainiens, l’Allemagne près d’un million et la République tchèque près d’un demi-million." Il poursuit : "De même, depuis 2011 et la guerre civile syrienne en cours, 6,7 millions de Syriens ont fui la Syrie pour se disperser dans les pays environnants. 3,2 millions de réfugiés syriens ont été transférés en Turquie, 789 000 ont trouvé refuge au Liban, 653 000 en Jordanie et 150 000 en Égypte, tandis que d’autres pays du Moyen-Orient et d’Europe en ont accueilli des centaines de milliers."

Les auteurs du document notent que l’UNRWA est un facteur problématique qui perpétue le conflit, contrairement à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui réinstalle les réfugiés dans le monde entier. "L’UNRWA est renouvelé par un mandat de l’ONU tous les trois ans et reçoit un financement principalement des États-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne, qui sont tous de fervents partisans d’Israël."  Ils accusent l’agence de "propager le discours sur les réfugiés" et "d’empêcher la réhabilitation des réfugiés palestiniens depuis plus de 70 ans, ce qui a en fait aggravé la crise des réfugiés". Par conséquent, affirment-ils, "il faut le fermer."

Publié par Israel Hayom. JForum.fr avec jns ARIEL KAHANA

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