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«Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel ».

Anna Felipe‏

Periodista de cultura de RAC1

Impressionant. Els manifestants obren llanternes dels mòbils per demanar la 'Llibertat dels presos polítics' #freedom11N#inforac1

@annafelipev il y a 12 heures

Molt contenta que @JulianAssange i Oriol @junqueras utilitzin la meva foto per il.lustrar la mani #Freedom11N, encara que cap dels 2 em citi!

Elections en Catalogne : Puigdemont vante « un résultat que personne ne peut discuter »

Plus de deux mois après le référendum d’autodétermination, les Catalans étaient appelés aux urnes jeudi pour renouveler le Parlement régional.

Le Monde.fr avec AFP | 21.12.2017 à 23h43 • Mis à jour le 22.12.2017 

Pari gagné pour les indépendantistes ? Selon des résultats quasi définitifs, jeudi 21 décembre, les trois partis indépendantistes (ERC-CatSi, Ensemble pour la Catalogne, CUP) obtiennent la majorité des sièges au parlement régional — 70 sur 135. C’est toutefois le parti centriste libéral Cuidadanos qui arrive en tête des suffrages avec 25 % des voix (37 sièges) alors que la participation a atteint un niveau historique (82 %, contre 75 % en 2015).

Lire aussi :   Catalogne : à l’issue du scrutin, « la possibilité de former un gouvernement n’est pas garantie »

La liste Ensemble pour la Catalogne, du président séparatiste destitué Carles Puigdemont, obtiendrait 34 élus, et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), de son ex-vice-président emprisonné, Oriol Junqueras, en aurait 32.

Avec les anticapitalistes de la CUP (4 élus), les trois listes indépendantistes obtiendraient ainsi ensemble 70 sièges et retrouveraient la majorité absolue dont elles disposaient dans le parlement dissous par le gouvernement central. Le parti du premier ministre, Mariano Rajoy, le Parti populaire, ne récolte que 4 % des voix et 3 sièges.

Le dirigeant séparatiste catalan en exil Carles Puigdemont a salué jeudi soir à

Bruxelles la victoire du camp indépendantiste, soulignant que c’est « un résultat que

personne ne peut discuter ». Il a ajouté  que c’était une victoire de la « République

catalane » sur l’Etat espagnol.

Le Premier ministre espagnol Mariano « Rajoy a perdu le plébiscite qu’il cherchait »,

et le fait que le camp indépendantiste reste majoritaire est « une claque », a jubilé

M. Puigdemont devant un petit parterre de militants indépendantistes catalans et de

sympathisants nationalistes flamands réunis dans une salle du centre de Bruxelles.

« Je veux féliciter le peuple catalan parce qu’il a donné une leçon au monde », 

« une leçon de civisme et de démocratie ! », a lancé M. Puigdemont, un grand 

sourire au lèvre, après avoir été acclamé par l’assistance aux cris de « Président,

président ! » « Nous avons gagné cette nuit le droit d’être écoutés! », a-t-il martelé.

Mais la dureté de la campagne électorale et le risque que le bras de fer entre

indépendantistes et gouvernement espagnol perdure « nous empêchent de sabrer

 le “cava” », a-t-il ajouté en référence au vin pétillant espagnol, l’un des produits

phares de la Catalogne.

« L’Europe doit en prendre bonne note, la recette de Rajoy ne fonctionne pas » en Catalogne, a-t-il également jugé, en vilipendant la procédure utilisée par Madrid pour destituer l’exécutif régional et prendre le contrôle des institutions après que la région eut déclaré son indépendance.

L’UE ne change rien

« Notre position sur la question de la Catalogne est bien connue et a été réitérée régulièrement, et à tous les niveaux. Elle ne changera pas. S’agissant d’une élection régionale, nous n’avons pas de commentaire à faire », a indiqué pour sa part un porte-parole de la Commission européenne, Alexandre Winterstein.

Depuis le début de la crise, l’UE s’est refusée à reconnaître l’indépendance unilatéralement proclamée par le Parlement de Catalogne, considérant qu’il s’agissait d’une « affaire intérieure »espagnole et appelant au « respect de la Constitution espagnole » que Madrid affirme défendre.

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