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Pourquoi proposer une réflexion sur la création d’un axe de transport ferroviaire à caractère écologique reliant la Corse (Bastia) à la Sardaigne ?

 

Plusieurs raisons ont présidé à cette décision de leurs promoteurs :

 

>> En premier lieu : une rencontre, celle des responsables de trois entités implantées en Corse :

D’une part, ISULA VIVA, spécialisée dans le fait insulaire, FINEGIS GREEN, société orientée vers des opérations de Développement Durable et d’autre part l’Association « euro-méditerranéa » qui se consacre à la promotion de la place et du rôle de la Corse en Méditerranée associant dans cette démarche la Sardaigne, île-sœur distante de seulement 12 kilomètres. Avec à la clef une question :

En additionnant leurs compétences, sur quelle problématique concernant la situation et l’avenir de la Corse les deux entités réunies peuvent-elle apporter un éclairage ?

 

La réponse s’est vite imposée :

« Un projet de transport écologique qui relie Corse et Sardaigne dans une vision méditerranéenne ».

 

>> En second lieu : comme l’ont souligné à plusieurs reprises et à des moments différents d’importants responsables politiques français au plus haut niveau (Présidents, Premiers ministres, ministres, etc.), il importe que, à l’image de ce qu’elle fut dans son histoire, la Corse, guidée par une position centrale au cœur de la Méditerranée, retrouve pleinement sa vocation méditerranéenne, notamment sur le plan géopolitique et stratégique. Dans cette problématique, un partenariat étroit avec sa voisine la Sardaigne revêt une importance capitale que nous aurons l’occasion d’expliciter ans le cadre de la réflexion. D’où la nécessité d’assurer entre les deux îles une connexion structurelle efficace et rapide que les services maritimes actuels ne sont pas en mesure d’offrir si ce n’est pour des motifs touristiques.

Il est évident que l’on ne peut proposer une connexion performante entre les deux îles si, en amont, entre Bastia et le Sud de la Corse, on n’envisage pas une liaison tout aussi efficace, d’autant que cet axe qui longe la côte orientale est reconnu comme l’axe central du développement économique de l’île notamment pour l’acheminement et l’exportation des productions agricoles.

 

>> En troisième lieu : il n’est plus admissible, aujourd’hui, dans le choix, la localisation, la conception et la réalisation de grandes infrastructures (routes, ports, lignes de chemin de fer etc ..), de ne pas tenir compte de l’impérieuse nécessité de protéger et de sauvegarder l’environnement, en l’occurrence celui de la Corse, et cela dans toutes ses dimensions, afin de préserver un patrimoine naturel exceptionnel qui fait la renommée de l’île dans le monde entier. D’où, l’importance que revêtent les études d’impact qui sont généralement menées en parallèle afin de minimiser les incidences sur l’environnement. S’impose également la nécessité d’y associer la sauvegarde de l’environnement de la Sardaigne qui, comme celui de toutes les iles, est sujet à des dégradations notables dues en particulier à l’explosion du tourisme de masse.

Ainsi, devançant en quelques sortes les services régionaux officiels et tenant compte de ce qui précède, il est apparu utile aux promoteurs de cette initiative de proposer une réflexion préliminaire sur l’intérêt que pourrait présenter la création d’un axe ferroviaire à caractère écologique (ou axe éco-ferroviaire) assurant le long de la côte orientale la liaison entre la Corse - à partir de Bastia - et jusqu’en Sardaigne.

Jean Casta, 

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