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Serge Orru, Péril climatique

 

Bon maintenant que nous connaissons les risques et conséquences du péril climatique, nous allons pouvoir, par

instinct de survie sûrement, pouvoir proposer, inventer, Implanter une économie légère non destructrice du climat,

de la biodiversité et de notre santé. Une économie équitable pleine de bon sens, d’intelligence, d’innovation,

d’ingéniosité et de sobriété. Le projet est passionnant ! On y va ? Oui on y va !!!

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Libération  @libe

A Paris, le risque de mourir de chaud est le plus élevé d’Europe Selon une étude, les effets du dérèglement

climatique se sont amplifié dans les capitales européennes, avec un stress thermique accentué et un impact sur

l’ensemble de la population.

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A Paris, le risque de mourir de chaud est le plus élevé d’Europe

Selon une étude publiée dans «The Lancet», les effets du dérèglement climatique se sont amplifié dans les capitales européennes, avec un stress thermique accentué et un impact sur l’ensemble de la population, tous âges confondus.

Le dérèglement climatique touche toute la population européenne… mais pas de la même manière. C’est l’une des conclusions d’une étude publiée en mars dans The Lancet. Mené par une vingtaine de scientifiques, ce travail analyse les risques de surmortalité liés à la chaleur et au froid entre 2000 et 2019, dans 854 villes de plus de 50 000 habitants de 30 pays européens (les 27 pays de l’Union européenne, la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni). «Ce qui nous a particulièrement étonnés, c’est que la vulnérabilité à la fois au froid et au chaud semble plus élevée dans les pays de l’est de l’Europe », commente Pierre Masselot, l’un de ses rédacteurs. Pour ce chercheur de la London School of Hygiène & Tropical Medicine, «il existe donc une hétérogénéité spatiale».

L’Europe occidentale affiche un taux de surmortalité inférieure aux autres régions étudiées, exception faite des très grandes villes, comme Paris. La capitale française est de fait la ville européenne où le risque de mourir de chaleur est le plus élevé. «Après, vous n’avez pas infiniment plus de chance de mourir à Paris que dans d’autres grandes villes européennes», tempère le chercheur face à ce résultat. Zagreb, Amsterdam, Londres… La situation n’est pas plus verte ailleurs. Comme le rapporte le Giec dans son dernier rapport, les effets du dérèglement climatique sont amplifiés dans les grands centres-villes. «La population urbaine subit des niveaux de stress thermique globalement plus élevés», notamment vis-à-vis de la chaleur, abonde l’étude publiée dans The Lancet. A l’échelle même d’un pays, la vulnérabilité à ces extrêmes varie selon «le climat local» mais aussi «les effets d’îlots de chaleur urbain, l’accès aux soins de santé, ou encore l’occupation du sol».

Sans suspense, les personnes âgées font partie des plus vulnérables aux températures extrêmes. «A Paris, lors des températures particulièrement élevées, on observe un risque d’augmentation de la mortalité d’environ 60 % chez les plus de 85 ans, comparé à la température “confortable”», entre 15 et 25 °C, note Pierre Masselot. La vulnérabilité face aux températures diverge selon les âges mais aussi selon les extrêmes. Jusqu’à présent, le froid est dix fois plus meurtrier que le chaud : plus de 200 000 décès recensés sur la période étudiée en Europe. Mais le froid touche surtout la tranche la plus âgée de la population, alors que les effets de la chaleur «touchent tous les âges, de manière plus homogène», affirme l’étude.

Avec des conséquences sanitaires lourdes : les scénarios et prévisions futurs prévoient « une augmentation globale des morts dues aux températures», notamment en raison de la chaleur, souligne Pierre Masselot. De son côté, le chercheur Rémy Salma de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), s’inquiète, à la lecture du rapport, du lourd impact du dérèglement climatique sur un système de santé déjà fragile, qui «risque de souffrir et de ne pas être en mesure d’apporter les soins nécessaires dans les périodes de tension ».

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