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La Norvège mise sur le ferry à hydrogène
  • 31.01.2022 

Bien sûr c'est un projet. Cela est une première réponse aux septiques, ensuite c'est vrai que depuis longtemps il est question de ce modèle de propulsion. En fait rien ne c'est fait suite aux différents blocages de ceux qui n'ont pas intérêt à le voir se démocratiser, à ceux qui sont bien dans les anciens mondes et peu enclins à la modernité. Mais en Norvège, deux ferries à hydrogène vont assurer la liaison entre Bodo et Lofoten. Un programme ambitieux qui se concrétisera dès 2025.
Désireuse de devenir l’un des premiers pays « zéro émission » au monde, la Norvège accélère sur l’hydrogène. L’administration norvégienne des routes publiques et l’opérateur Torghatten Nord AS viennent de signer un contrat d’une valeur estimée à 4,9 milliards de NOK (environ 550 millions de dollars) pour le déploiement d’une première flotte de ferries fonctionnant à l’hydrogène.
« La conversion de la flotte des ferries effectuant le trajet entre Bodo et Lofoten en ferries fonctionnant à 100 % à l’hydrogène représente une nouvelle étape décisive en faveur du climat » a annoncé Jon-Ivar Nygard, le ministre des Transports à l’occasion d’un communiqué de presse.
Torghatten Nord AS a ainsi confié à la société Norwegian Ship Design la conception de deux nouveaux navires à hydrogène. Leur longueur sera de 120 m et leur capacité de transport sera de 120 voitures et de 599 passagers. Une fois la commande réalisée et les ferries mis en service, ce nouveau service accroitra significativement la capacité de transport au détriment de la voie routière. Une bonne nouvelle pour l’écologie !
La consommation de carburant de ces nouveaux ferries à hydrogène sera comprise entre 5 et 6 tonnes par jour. Le contrat précise que seul l’hydrogène « vert » devra être utilisé.

 

L’hydrogène complémentaire à l’électrique à batteries

Si les ferries électriques sont de plus en plus nombreux à entrer en service, la technologie ne demeure pas encore suffisamment viable pour envisager des trajets plus longs comme celui qui relie Bodo et Lofoten. D’où le choix de s’orienter vers l’hydrogène, moins soumis aux contraintes d’autonomie.
 
« Sur de telles lignes de transport, les batteries électriques ne sont pas suffisantes. Dès lors, l’hydrogène s’avère dans un tel cas la meilleure des solutions », a expliqué le ministre au journal local High North News.
 
Ce nouveau service de traversier à hydrogène devrait entrer en service le 1er octobre 2025.

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