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Docteur Edmond Simeoni

Président de Corsica Diaspora et

Amis de la Corse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Militant de la Corse

 

 

Ses articles :

Un nouveau MEDIA

Corse : la résilience en marche

Corse : 4 statuts de couche culotte

Corsica : les bourgeons de vie 

Bayer et Monsanto ligués

Corse : les chantiers de l'espoir

  Corse : le changement en marche

A des journalistes étrangers à l’île qui s’étonnaient, récemment, de la «  prolongation de l’état de grâce » - manifestement long et inhabituel- dont bénéficiait la majorité actuelle nationaliste à l’Assemblée de Corse, après onze mois de pouvoir, j’ai répondu que leur question prouvait qu’ils n’avaient pas saisi la réalité de la situation. 

En effet, jusqu’au printemps 2014, en dépit de luttes acharnées menées, depuis cinquante ans, sur tous les terrains, -politique, économique, social, culturel-, souvent avec des moyens et des objectifs différents, la Corse restait globalement immobile, étranglée par le double garrot de l’Etat,-responsable de la politique séculaire de rabotage, de négation d’autres identités en métropolitaine, de colonisation- et de son allié objectif, le clanisme qui ligotait la société, pervertissait la démocratie, annihilait l’économie mais était incapable de contenir éternellement la soif de culture, de responsabilité et de liberté.

Le printemps s’est manifesté, aux municipales de  Bastia, en 2014,  par la victoire des nationalistes de « Inseme per Bastia » et de leurs alliés, réunis sur un programme progressiste ; la citadelle du clanisme a cédé sous les coups de boutoir, d’autant plus efficaces qu’ils traduisaient déjà une forte volonté de changement, d’une coalition qui affichait notamment la démocratie, l’identité, la transparence, le développement. Ce fait a été minoré par certains analystes mais les connaisseurs de la vie publique insulaire savaient qu’i ne s’agissait pas d’une poussée transitoire de fièvre mais que la secousse était annonciatrice, inéluctablement, d’autres avancées plus significatives.

En Décembre 2015, la citadelle de la CTC, à Ajaccio, est tombée sous la poussée, traduite et amplifiée, de la convergence et de la synergie des forces vives, ici et dans la diaspora, la jeunesse s’impliquant cette fois-ci avec détermination. L’Etat était ébranlé dans sa politique insulaire, le clanisme éclaté dans son hégémonie factice et friable. La coalition nationaliste a su relever les premiers défis et apparaître à la fois comme une démarche salvatrice, une balise d’espoir et surtout comme une volonté de dialogue avec tous, de transparence, d’efficacité, de démocratie. Démontrant ainsi à l’Etat et au système traditionnel, réfugié dans l’opposition, que la guerre n’était pas déclarée, que la cohabitation était possible et souhaitable. Le climat créé a rassuré le peuple corse et les différentes sensibilités politiques, attentives mais ni figées, ni hostiles à priori et qui savaient pertinemment que la situation désastreuse nécessiterait du temps, des efforts pour rejoindre la normalisation. L’Etat, lui aussi, a entendu les appels, assoupli son attitude, accepté des convergences sans cependant ne rien céder sur l’essentiel des revendications (co-officialité de la langue, Résidence, Révision de la Constitution…Les nationalistes ont mis en place des priorités :

-  Traiter les urgences (transports, déchets, crise des Jardins de l’Empereur puis de Siscu)

- Mettre la CTC en état de marche, assainir la situation financière, motiver les personnels, rendre lisible, transparente, opérationnelle la politique choisie ; dans un climat de dialogue, de respect mutuel et sans aucune chasse aux sorcières. L’outil fonctionne déjà très correctement et sera amélioré tant que de besoin. 

- Préparer la Collectivité unique, toujours par le dialogue avec l’Etat, les Conseils départementaux, tous les autres élus, les Intercommunalités, les Chambres consulaires, les syndicats, le CESC, les associations…..

- Surtout agir, avec modestie mais fermeté, dans des domaines essentiels : de l’économie, des transports, de la culture, de la précarité, de la jeunesse, des personnes âgées, de l’environnement toujours aussi pugnace avec les écologistes etc.

Aujourd’hui, le changement est en marche ; dans tous les secteurs ; le réveil est lent mais certain avec comme soubassement l’espérance d’une société apaisée, mieux développée ; et aussi l’implication croissante des secteurs de progrès (NTIC , ENR), des agriculteurs, du tourisme, du commerce, de l’artisanat, du tertiaire ; la diaspora s’implique elle aussi chaque jour davantage. Les projets, publics et privés foisonnent. L’heure est à un optimisme mesuré, à l’exercice de la volonté collective pour construire, innover, moderniser.

U Fiume va sempre à u mare é ùn volta maï à à a so surgente, ind’è cime. A libertà corre é pripara u veranu. Ecucci perchè u populu ha a pacienza, chi ha capitu u versu di una rivuluzione dolce, misurata ma ferma chi abraccia u Populu corsu.

Aio, tutte é tutti chi ghjè ora. 

Le 12 di Nuvembre 2016 »

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