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INTERVIEW de Baptist Agostini-Croce :  Pyramides

1 Question : Pour que nos lecteurs vous connaissent un peu, pouvez-vous nous parler de vous ?

Je m’appelle Baptist Agostini-Croce, j’ai 24 ans et je suis Avocat. Je suis l’auteur d’un premier roman, « Pyramides », paru aux éditions Maïa.

2 Question : Depuis quand écrivez-vous ?

J’écris depuis tout jeune. Jusqu’à présent j’avais écrit uniquement pour l’audiovisuel, avec mon co-auteur et ami Jacques-Antoine Lando Cancellieri. J’ai débuté l’écriture de ce roman à 19 ans, sans penser un jour publier ce projet. Au fur et à mesure, ce qui devait être un exercice littéraire s’est transformé en un projet plus concret.

3 Question : Y-a-t-il un côté vécu dans votre ouvrage ?

Oui et non. C’est un roman et non un récit, donc à l’évidence il s’agit d’une fiction. Toutefois c’est un premier roman et je pense qu’il est difficile de s’inspirer d’autre chose que de sa propre vie. Ce personnage a évidemment des similitudes avec moi et le parcours que j’ai suivi. Cependant, cela reste de la fiction.

4 Question : Pourquoi ce titre, « Pyramides » ?

Cela fait référence à un passage du roman qui résonne tout particulièrement pour le personnage principal et ce à quoi il aspire. Le titre provisoire de ce roman devait être « De l’air jusqu’au visage ». J’ai finalement opté pour « Pyramides », qui, à mon sens, était beaucoup plus représentatif.    

5 Question : Pensez-vous que comme votre personnage, les jeunes corses qui arrivent à Paris ressentent ce mal vivre ou comme Rastignac disent : « A nous deux Paris ! »

Lorsque l’on est déraciné de sa propre terre et que l’on débarque dans un environnement étranger, je crois qu’il est normal de se sentir perdu. C’est en tout cas la sensation que j’ai eu lorsque j’ai poursuivi mes études à Paris. Et puis, logiquement, il y a ce temps d’adaptation nécessaire. Passé cela, tout dépend des aspirations de chacun. Je sais qu’aujourd’hui je vis entre la Corse et Paris, et j’en suis très heureux.

6 Question : Comment écrivez-vous ? Comme Amélie Nothomb qui se lève à l’aube et écrit, écrit… ?

L’écriture est une nécessité. C’est une évasion, c’est l’expression de sensations et de sentiments que l’on peine parfois à décrire oralement. Je n’ai pas de routine d’écriture, j’écris lorsque j’estime que c’est le moment, lorsque je sais que j’ai quelque chose à dire.

7 Question : Comment, sur ce point, votre travail s’est-il articulé ?

Disons qu’au départ ce projet n’avait pas vocation à être publié. C’était un exercice, et la création de ce personnage, de l’univers qui l’entoure, de ses relations, ses amis, s’est forgé doucement. Il y a une première écriture terminée en 2018, mais je trouvais que tout était bridé, qu’il manquait de vérité, de sensations, d’émotions. J’ai donc tout repris, en me disant que l’histoire de cette génération ne pouvait pas s’écrire autrement que sans filtre et sans pudeur.

8 Question : Quant à vous, quelles sont vos racines et vos liens avec la Corse ?

Je suis profondément corse puisque je ne suis parti sur le continent que dans le cadre d’une poursuite d’études après deux années à Corte. J’ai ensuite décidé, une fois mon certificat d’aptitude à la profession d’avocat obtenu, de m’inscrire au barreau de Paris. J’ai fait le choix d’une vie entre les deux.

9 Question : Avez-vous un autre projet en cours ?

Je suis en cours d’écriture d’un long-métrage avec Jacques-Antoine Lando Cancellieri avec une boîte de production parisienne, et aux prémisses d’un éventuel second roman.

10 Question : Un dernier mot pour conclure …

J’invite tous ceux qui souhaitent créer de ne se brider aucunement, de n’écouter que leur imaginaire et de se faire plaisir. Rien de ce que j’ai pu avoir dans ma vie jusqu’à présent n’aurait été possible sans la liberté offerte par l’écriture. C’est valable pour l’art sous toutes ses formes. L’expression artistique n’apporte que des bonnes choses. Il faut oser, sans se soucier du reste.

A lire : Pyramides... et pour connaître mieux Baptist, cliquez ici : X

 

Merci à Baptist pour avoir répondu à nos questions et nous souhaitons une longue vie à ce jeune romancier plein de talents (le pluriel est naturel, ici) !

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