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Mercredi 10 avril, Lucie SIMEONI accompagnait Anne Chabanon à la librairie la Marge, pour la
dédicace de son livre :
« Les mémoires d'Edmond Simeoni » 1934-2018 85 ans de passion édité aux Editions Flammarion.
Nul doute que ce livre va être lu par un grand nombre de militants mais aussi de personnes que la
personnalité d'Edmond SIMEONI a toujours intrigué.
Je me suis rendu à la librairie « La Marge », mercredi 10 avril vers 18 heures, où était aménagé un

lieu de dédicace pour la sortie de ce livre de mémoires d'un homme qui est, comme le décrit la

quatrième de couverture, « un médecin, humaniste, défenseur intransigeant de la démocratie et des

droits des peuples, le père du nationalisme corse contemporain est resté pour beaucoup l’homme

d’Aleria. Celui qui, en août 1975, avait occupé une cave viticole dans la Plaine orientale de l’île,

osant, le premier, défier l’État français. Le sang avait coulé, malgré lui, et il ne se l’était jamais

vraiment pardonné. »
Pour l'avoir côtoyé depuis plus de trente ans, je peux témoigner de son attachement à l'être humain.
Déambulant dans les villages de Corse, il avait toujours un mot réconfortant, une parole apaisante

qui trahissait sa compassion pour les personnes qu'il croisait. Il aimait à répondre favorablement à

toutes les manifestations pour parler de la Corse qu'il trouvait si belle, mais aussi et surtout pour

écouter les habitants de notre île parler de leur quotidien... Il aimait, à l'invitation des organisateurs

de rencontres sportives, assister aux matchs de l'équipe de volley d'Ajaccio et tout particulièrement

à celle de la « Squadra Corsa » qu'il supportait.
Il se voulait « adoucit » par rapport aux années de conflits avec la France, sans jamais renier ses

idéaux. Ses nombreux articles de son blog en sont le témoignage :
L'idée qu'il défendait était celle-ci, « à chaque fois qu'une décision se prend, un corse doit se

demander, est-ce bien pour mon île ? ».
On lui prête cette phrase qui se transmet depuis : « La Corse fabrique des corses... ».
Cette Corse qu'il avait chevillée au cœur, cet organe qu'il a trop sollicité sûrement...
Je suis si triste de ne plus pouvoir discuter avec lui de l'avenir de notre île, de conjectures que nous élaborions avec d'autres amis... Il était le sage, le phare de nos discussions. Dans les réunions politiques il avait toujours cet avis du sage emprunt de rigueur et de classe, sans oublier le ton d'humour que ces yeux bleus ne savaient trahir.
Je pense très fort à Lucie, une femme forte qui comme le roseau pli mais ne rompt pas... Nous serons toujours là pour elle et ses enfants. Merci à vous Anne Chabanon pour ce livre mémoriel.
A bientôt cher ami...
Pierre-Paul Battesti
https://www.media.corsica/decembre-2018

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