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Pierre-Paul Battesti

 

Vit à Calcatoggio

 

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Né en 1957 au Canada à Montréal

 

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La une de ce mois-ci est dense en événements qui agitent notre société…


Les catastrophes, dites naturelles, tornades, typhons et maintenant incendies. On dirait que l’arrivée de "Donald" a été un facteur accélérateur ?!

En Espagne, les ibères ont peur. Ce peuple fier ne veut pas le reconnaître, alors il préfère se tirer une balle dans le pied plutôt que de discuter. Il est tombé dans le piège Catalan en réagissant avec violence, faisant ainsi douter les plus espagnols de sa péninsule. Le gouvernement espagnol a conduit, tous les partis en sont d’accord, tout seul, comme un grand, le pays à cette situation. Il en porte la totale responsabilité. Trop ou pas assez, en tout cas, aujourd’hui, l’Espagne, à vouloir le bras de fer, met en péril la situation. Il est peut-être trop tard maintenant pour jouer les gros bras et menacer. Laisser faire serait tout aussi néfaste. Les commentateurs français, quant à eux, sont perdus comme bien souvent et courent après la réalité. Pas facile, si l’on n’est pas un acteur quotidien de la vie publique espagnole, de comprendre ce pays. Aussi, comme il est l’usage des grands médias français télévisuels, on va chercher des personnes susceptibles de donner un avis. C’est là que commence le chaos car toutes les chaînes, semble-t-il, doivent avoir les mêmes listings. Alors, une fois la personne trouvée, le journaliste élabore son commentaire, bien souvent à l’emporte-pièce et parfois repris en boucle.

La prudence aujourd’hui est de rigueur. Attendons la suite…

Ensuite, nous avons la fondation du grand parti national corse, Femu a Corsica.
Nous étions à Corte pour sa fondation. Tout est clair, simple et limpide. Les statuts, la charte éthique, tout a été discuté, mis au vote. Il y a eu des votes d’opposition, certes, et personne pour les siffler.

Il est simple de comprendre que, contrairement à la France, où c’est l’Etat qui fait la Nation, pour les Corses, c’est la Nation qui fait l’Etat. Le sentiment national n’est pas une injure ou une xénophobie. C’est tout le contraire, ainsi, l’Etat sera fondé sur des valeurs communes, d’un destin commun. Pas besoin de subterfuges pour créer un sentiment national, comme une compétition mondiale de football ou une guerre. En Corse, nous savons ce qu’est le prix de la liberté et celui de la vie. Celui-ci nous apparait de plus en plus clairement aux vues des décisions présidentielles. L’avenir est régional. L’administration jacobine n’a plus les moyens de ses ambitions, surtout si elle se réfugie derrière un représentant immature et léger. En si peu de temps, son image se désagrège.

La Corse aujourd’hui voit un face à face entre modernes et anciens, les archaïques, les stressés par leur perte de pouvoir. Certains, d’ailleurs, ont construit leur existence sur le pouvoir politique. Le perdre, c’est se perdre. Ils vont donc encore s’accrocher, mentir et tricher, comme ils savent si bien le faire.

Les Corses relèvent la tête et acceptent le défi, celui des urnes et ce, malgré des matelas de procurations qui viendront entacher la réalité locale. Que nos amis et parents corses de l’extérieur réfléchissent bien en laissant dans des mains indignes l’avenir de leur île.

Tout le monde sait et constate le travail accompli, les efforts réalisés.

Tous les militants à Corte hier ont le même objectif : travailler à relever leur île pour leurs enfants, petits-enfants et pour les générations à venir.

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