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Transports maritimes : le modèle de la DSP en question à l'Assemblée de Corse

 

Nous revenons, certes sur cette affaire préoccupante, que certains partis politiques à l'heure d'une élection importante pour l'avenir de la France occultent bizarrement. Pour sûr, ceux-ci toutes tendances confondues, nous donneront des avis et des contraintes après l'élection. 

Nous en revenons à 1982 où à la manière de Ponce Pilate, Gaston (non cela ne s'invente pas !) Defferre, donnait à la Corse des statuts et se lavait les mains en disant, que maintenant les corses se débrouillent !

Sauf que la Corse n'a en rien une autonomie. L'autonomie passe par la gestion de ses finances, c'est le premier point et nous n'avons en rien cette autonomie de gestion. Un préfet qui intime à notre président de l'exécutif de s'acquitter d'une dette qui est imposée par des systèmes étatiques connus, cela pose question... Une énergie électrique et de carburant plus que déficiente et qui met à mal notre île, en tout cas la contraint à un fonctionnement imposé, où est l'autonomie ?

Pour ceux qui auraient oublié que la Corse est une île et que durant des années nous avons été une région sous développée, mise sous cloche, un paradis pour touristes. Aujourd'hui, les corses ont envie de vivre dans leur île sur leur territoire et de se libérer des chaînes républicaines autoritaires et des diatribes préfectorales.

Nous ne sommes plus au temps de Rome, terre d'exil et de punitions ou aujourd'hui, de bronzage de cuirs, même souples !

Cet article de FR3 Via Stella explique bien les choses, il restera ici, au chaud pour vous lectrices et lecteurs...

Don Jacques

 

Publié le 29/01/2022 à 11h50  / Écrit par P.S. GEORGES ROBERT / MAXPPP​ / Corse ViaStella

Dans deux semaines, la Collectivité de Corse devra régler le contentieux avec la compagnie Corsica Ferries en lui versant 86 millions d'euros, à quoi s'ajouteront les intérêts. C'est dans ce contexte que l'exécutif de Corse a présenté un rapport qui vise à trouver le bon système pour éviter les condamnations liées à la délégation de service public (DSP) Corse-continent. L'opposition a dit son inquiétude, alors que la prochaine DSP doit prendre effet le 1er janvier 2023.

Comment éviter les contentieux à répétition qui plombent les comptes de la Collectivité de Corse alors que la prochaine délégation de service publique maritime Corse-continent doit débuter le 1er janvier 2023 ?

Le sujet a fait l'objet de discussions vendredi28 janvier pour la première session de l'année à l'Assemblée de Corse. L'exécutif a notamment fait état d'une entrevue avec la commissaire européenne à Strasbourg la semaine précédente.

 

Inquiétudes :

Gilles Simeoni lui-même s'est déclaré inquiet. "Malgré le travail qui a été conduit de façon inlassable depuis septembre 2015. Ce rapport de force aujourd'hui n'est pas gagné et nous n'avons aucune garantie ni certitude qu'au premier janvier 2023 nous serons dans une situation qui garantisse et prémunisse les intérêts vitaux de la Corse." Le président de l'exécutif de Corse évoque une "incertitude totale". "L'Etat avec lequel nous discutions plus et mieux depuis quelques semaines sur ce dossier ne nous a jamais dit ce qu'il validait ou invalidait, et pourquoi, dans notre position." En attendant, l'heure tourne pour trouver un accord en moins de onze mois.

Selon Vannina Borromei,  qui était encore présidente de l'office des transports il y a 8 mois, le problème n'est pas technique ni juridique mais bien politique : "Il y a la présidence de l'Europe qui aujourd'hui est française, je pense qu'il y a justement politiquement quelque chose à faire pour défendre ce service public. Aujourd'hui la commission européenne n'a pas à dire à la Collectivité de Corse si le bateau doit arriver plus tôt ou plus tard, s'il doit prendre des passagers. C'est votre besoin de service public et vos différentes études qui doivent le démontrer."

 

10 ans de DSP :

La durée de la prochaine DSP devrait être de 10 ans. C'est trop long, selon la droite et les indépendantistes. Paul-Felix Benedetti en a également profité pour relancer le débat, ancien, des échanges commerciaux avec l'Italie : "Il faut 12 heures pour aller à Marseille depuis Bastia. Il faut quatre heures pour aller à Livourne à petite vitesse. Pourquoi jusqu'à 1900, 80% des échanges de la Corse étaient faits avec l'Italie ? Pourquoi va-t-on rester ce schéma où on veut absolument aller à Marseille ? C'est pour ça qu'aujourd'hui je pense que le contour complet de la DSP il n'est pas défini."

Les débats interviennent alors qu'il reste deux semaines à la Collectivité de Corse pour verser les 86 millions d'euros qu'elle doit à Corsica Ferries dans le cadre d'une concurrence irrégulière dans le cadre de la DSP détenue par la SNCM de 2007 à 2013.

Récemment, des acteurs du monde économique et des députés provençaux ont fait part de leur inquiétude sur l'avenir de la DSP entre la Corse et Marseille.

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