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PAULINE BELLILE : MAITRESSE DE NAPOLEON.​

 

Née le 15 février 1778 à Pamiers, Pauline Bellile connaît une enfance

heureuse jusqu'à la mort de son père, horloger. Elle s'installe alors à

Carcassonne avec sa mère et travaille durement pour survivre.

La jolie et sage Pauline, surnommée «Bellilote», est employée par

Élisabeth Fourès. La modiste a un neveu, Jean-Noël Fourès, peu gâté

par la nature et par la vie en général : tôt engagé dans l'armée, il devient

sous-lieutenant mais est rapidement réformé pour blessures.

Sa triste existence ne s'éclaire qu'en voyant Pauline dans l'atelier de sa

tante. Après hésitation, Pauline accepte d'épouser Jean-Noël, qui s'est

engagé pour suivre le général Bonaparte dans sa campagne d'Égypte.

Elle se voit déjà, générale Fourès, recevant du beau monde, dans un

palais doré sous des lustres de cristal…

À peine mariée, Pauline embarque avec son époux à Marseille.

En dolman de cavalier, elle monte clandestinement à bord de la «Lucette»

avec l'aide du régiment. La traversée est mouvementée et dangereuse,

l'arrivée en Egypte décevante pour Pauline, qui marche dans le désert, participe aux combats, avant de parvenir au Caire, où le séjour des troupes françaises se prolonge. C'est alors qu'un jeune officier, vêtu d'un habit bleu et pourpre, coiffé d'un bicorne, voit passer une splendide jeune femme au frais sourire, galopant cheveux au vent… et en reste subjugué.

La première rencontre entre «Bellilote» et Bonaparte a lieu au cours d'une soirée au Tivoli du Caire. Fidèle à son époux, Pauline ne cède pas à la cour assidue de Bonaparte, qui vient d'apprendre les frasques et l'inconduite de son épouse Joséphine de Beauharnais. Elle résiste plusieurs semaines, Bonaparte insiste, la couvre de cadeaux, et Jean-Noël Fourès est expédié en mission inutile et dangereuse.

Elle finit par céder à ses avances et ils ne se quittent plus, de jour comme de nuit. Le général, très amoureux, songe un moment à répudier Joséphine pour épouser Pauline, que l'armée surnomme «La Sultane», et lui demande même un enfant… mais il doit rentrer en France précipitamment. Lassée de l'attendre, malgré les promesses, elle se console dans les bras du général Kléber et revient à Paris en 1800, mais Napoléon refuse de la recevoir. Il lui offre cependant un manoir et lui octroie une pension…

Elle aura laissé à l'empereur un souvenir pérenne : «Ce temps passé en Égypte a été la plus belle période de ma vie car il en a été le plus idéal», disait-il. Et on imagine qu'il n'évoquait pas que les succès de sa campagne d'Égypte !

A t-on tout écrit sur Pauline Fourès, la maîtresse de Napoléon Bonaparte ?

 

Après avoir recensé bien des ouvrages parus sur Pauline Fourès, nous pouvons dire que l'épisode  concernant son séjour dans notre ville n'est souvent que pure romance. Pire encore ! Les articles de journaux locaux nous racontent parfois l'existence de cette aventurière qui fut maîtresse de l'Empereur, comme étant Carcassonnaise. Ce n'est quand même pas tout à fait exact. Nous avons donc pris le parti, non pas de synthétiser ce que le lecteur pourra lire dans n'importe quelle biographie, mais de rechercher de nouveaux éléments. En faisant l'étude généalogique et sociologique de sa belle famille, nous avons pu comprendre comment cette jeune femme a pu construire son avenir et sa légende.

Plus détail en lisant ce bel article : http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com

Par Levianne.

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