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Une seule Terre, un nouveau Reporterre

 

Reporterre s’habille d’une nouvelle maquette. Pour mieux informer sur l’écologie, qui dessine le chemin que prendra

la destinée humaine.

Certaines images font plus que mille livres. Durant les années 1960, les missions spatiales Gemini puis Apollo se

succédèrent, produisant des photos de la Terre qui firent prendre conscience aux humains de leur solitude dans

l’univers, mais aussi de la fragilité - et de l’incroyable beauté - de la planète sur laquelle ils vivent depuis des centaines de milliers d’années. Cette image - la plus célèbre est celle de 1972 que nous reproduisons - constitue le plus grand manifeste écologique qui soit, et elle a marqué durablement la culture humaine.

1972 est l’année même où parut le rapport au Club de Rome sur les limites de la croissance. Depuis, l’humanité semble écartelée entre des chemins divergents : d’un côté, poursuivre frénétiquement la voie de la croissance maximale - dont la Chine est aujourd’hui le porte-étendard - au prix d’un désastre écologique universel. De l’autre, l’effort de plus en plus vigoureux pour redéfinir l’avenir commun en s’adaptant aux limites de la « petite planète bleue ». Il devient de plus en plus clair que ce conflit exprime le choix décisif de la destinée humaine en ce début de XXIe siècle : l’asservissement et la violence pour l’accès à des ressources trop rares, ou la coopération et la sobriété pour la culture de la paix. Un mouvement écologique mondial s’est levé depuis des années et grandit de jour en jour. Il est divers, multiple, confus, contradictoire, hésitant, engagé, mais il existe fortement, comme une nouvelle internationale du genre humain. C’est dans ce courant puissant que s’inscrit Reporterre, qui raconte en France avec ténacité et une totale indépendance les faits, les idées, les luttes, les alternatives qui dessinent ce monde nouveau en accord avec le vivant.

On vous a souvent dit, lors des campagnes de dons, chères lectrices et lecteurs, ce qu’on faisait et comment on grandissait. Et on vous remercie pour ce que vous faites d’extraordinaire : financer par vos dons un média sans actionnaire, sans publicité, et libre d’accès pour que tout le monde, même démuni, puisse s’informer sur la plus grande aventure de notre temps. Et voilà que nous vous proposons une nouvelle maquette, la première depuis 2015. Elle exprime notre goût de la sobriété, notre exigence de qualité, notre souci d’informer au mieux. Et aussi le fait que Reporterre grandit : depuis 2015, l’équipe a plus que doublé de taille, nous avons multiplié les enquêtes et les informations exclusives, nous avons appris mille choses.

Nous allons continuer, grâce à vous, à grandir. Parce qu’il est urgent de rappeler la beauté de la planète face à la montée des périls : de plus en plus de gens sont perdus dans la difficulté des temps, et cèdent aux sirènes identitaires, xénophobes, agressives, anti-écologistes, propagées par un système économique qui veut maintenir à tout prix sa logique de profit destructeur. Reporterre - et toute la presse indépendante, nous ne sommes pas seuls - est un outil essentiel pour montrer qu’il est une autre voie que la violence, que la Terre est belle, que l’avenir s’écrit avec des fleurs, des herbes, des insectes, des ciels lumineux, avec des humains qui se parlent, rient ensemble, travaillent et luttent ensemble. Bienvenue sur Terre, amies et amis.

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient pas à un milliardaire ou à une entreprise ; Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.

  • celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre accès, sans aucune restriction. Nous considérons que s’informer est un droit essentiel, nécessaire à la compréhension du monde et de ses enjeux. Ce droit ne doit pas être conditionné par les ressources financières de chacun.

  • celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation, elle-même encouragée par la publicité. Le journal n’affiche donc strictement aucune publicité. Cela garantit l’absence de lien financier avec des entreprises, et renforce d’autant plus l’indépendance de la rédaction.

En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
Le journal emploie une équipe de journalistes professionnels, qui produisent chaque jour des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Nous faisons cela car nous pensons que la publication d’informations fiables, transparentes et accessibles à tous sur ces questions est une partie de la solution.

Vous comprenez donc pourquoi nous sollicitons votre soutien. Des dizaines de milliers de personnes viennent chaque jour s’informer sur Reporterre, et de plus en plus de lecteurs comme vous soutiennent le journal. Les dons de nos lecteurs représentent plus de 98% de nos ressources. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, le journal sera renforcé. Même pour 1 €, vous pouvez soutenir Reporterre — et cela ne prend qu’une minute. Merci.

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Précisions

Source : Hervé Kempf pour Reporterre                                            SOUTENEZ LE JOURNAL en cliquant sur le lien : XXX

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                      La une du mois d'Avril 2021
                      

 

                               Titre : Mois d'avril. Poète : François Coppée (1842-1908)

Lorsqu'un homme n'a pas d'amour,
Rien du printemps ne l'intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;

Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d'aucun espoir
Vous n'êtes pour lui messagères.

Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j'ai bien pleuré.

Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d'Avril
Je m'abandonne et me confie.

Depuis qu'un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.

Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l'azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S'accuse de n'avoir pas d'ailes.

Le printemps arrive doucement avec les belles journées de ce début du mois de mars, la végétation s'éveille. On l'avait presque oublié à cause des nouvelles inquiétantes d'une pandémie qui semble non maîtrisable et qui accable surtout les jeunes... Oublier tout cela à l'écoute des gazouillis des oiseaux qui ne semblent pas être affectés par le mal qui ronge notre civilisation dite "moderne". Il est étonnant à ce sujet de voir certains "hommes" tenter de se dépêtrer de leurs affaires qui leur collent à la peau, tellement sûrs de leur impunité, tellement sûrs d'être au-dessus des Lois. Quelle honte ! Prompts à se plaindre de ne pas être reconnus comme des sauveurs ! 

Quels sont ces hommes fiers de ce qu'ils sont et si peu avenants auprès ce celles et ceux qui souffrent.

Avec mes amis, ici en Corse, nous essayons d'apporter un soutien aux plus faibles, celles et ceux qui recherchent du travail, des formations...  Qu'en pensez-vous ? Si vous aussi vous tentez de faire bouger les lignes, écrivez-nous et témoignez, nous en rendrons compte...

                                                                                    *************
On ne sait pas ce que demain sera, nous vivons une période de science fiction que sera demain ? En tout cas nous sommes encore vivants, alors VIVONS ! comme le dit Nicolas Bedos"... nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d'arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. Ce n'est pas la couleur de nos cœurs"...

Bonne lecture, et dernière info : nos pages vous sont ouvertes !

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