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La une de Janvier-Février 

Il s'est passé en Corse des évènements importants que notre "Une" retrace et va retracer tout au long d'ailleurs des mois à venir.

Des élections qui a vu se conforter la place des "nationalistes" corses, et une confiance qui leur est faite pour réaliser la jonction des 2 départements en un seul tel que cela a été dans le passé. 

Ce passé si souvent évoqué et qui laisse des traces indélébiles dans notre société corse.

Il est important de constater que la Corse souhaite, malgré les difficultés, se libérer de la tutelle républicaine française. Celle-ci fait "genre" de l'accepter sans se résoudre à oublier son fonctionnement jacobin et préfectoral.

Toutes les autres régions françaises suivent avec intérêt ce qui se passe en Corse, car elles aussi, sont soumises à cette pression de l'Etat "parisien". Oui, nous disons parisien car de plus en plus de régions sont expulsées des grandes décisions qui les concernent. L'aéroport de Notre Dame des Landes en est un exemple flagrant.

Comment avec une simplicité langagière on peut revenir sur une décision avec autant d'aplomb et de facilité ?! Ce qui était juste hier devient faux aujourd'hui et est dit sans aucune forme d'excuse auprès des centaines de milliers de personnes concernées. Les sondages, Dieu est leur âme, nous disent que la décision du président Macron est à 75% bonne...

Mais ces sondages quelle est leur valeur ? Les personnes interrogées sont-elles bien informées de la question à laquelle elles doivent répondre ?

Comment se passe un sondage ?

Avez-vous déjà été sondé ?

C'est se moquer du monde, certes que de prendre fait et acte pour un sondage aujourd'hui qui nous explique que quelques milliers de personnes sont représentatives de 70 millions d'habitants en France.

Toujours est-il que ce qui est bon pour un parisien ne l'est pas pour un nantais... Comment doit-on gouverner alors ?

La Corse, elle, veut travailler avec autonomie et sérénité. Voici qui est dit et affirmé par une large majorité d'habitants de l'île, ceux-ci dépassent d'ailleurs bien les frontières naturelles de la Corse.

Parler la langue corse, semble être remis au calendes grecques, de même que les prisonniers dits "politiques"... Là, on est plus dans la fausseté de langage que dans la réalité républicaine. En effet comment peut-on dire que les corses emprisonnés sont des droits communs et leur ôter toute possibilité de peine aménagée de "droit commun" ?

Leurs avocats aujourd'hui sont ailleurs, mais les prisonniers sont toujours derrière les barreaux dans des conditions de maltraitance inimaginables.

On pourrait parler et disserter des heures sur ces sujets...

Sachez que les corses n'oublient pas, si vous à Lutèce vous avez la mémoire qui flanche, nous serons à même de vous rappeler phrases et postures qui je pense vous gêneront un peu.

300000 corses vous regardent !

Pierre-Paul Battesti

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