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Afficionado... André.

Leïla Slimani grandit dans une famille d'expression française1. Son père, Othman Slimani, est un banquier et un haut-fonctionnaire marocain. Sa mère, Béatrice-Najat Dhobb Slimani2, de mère alsacienne et de père algérien3,1, est médecin ORL et a été la première femme médecin à intégrer une spécialité médicale au Maroc4. Leïla Slimani a deux sœurs.

Après son baccalauréat obtenu au lycée français Descartes à Rabat en 1999, elle vient à Paris pour ses études en classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon5. Elle sort ensuite diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris6,7. Elle s'essaie au métier de comédienne (en participant au Cours Florent) puis décide de compléter ses études à l'ESCP Europe pour se former aux médias. À cette occasion, elle rencontre Christophe Barbier, alors parrain de sa promotion, qui lui propose une formation à L'Express1. Finalement, elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 20088 et y traite des sujets touchant à l'Afrique du Nord9. Elle démissionne de la rédaction de Jeune Afrique en 2012 pour se consacrer à l'écriture littéraire tout en restant pigiste pour le journal10.

On s'est moqué de Leïla Slimani, lauréate du prix Goncourt 2016, qui va représenter la France au Conseil permanent de la francophonie, quand elle a été officiellement nommée par le président Emmanuel Macron...

Certes... je ne peux m'empêcher de la trouver belle et talentueuse (en un seul mot... quoique... tueuse elle peut l'être tant son discours clair et épais "intellectuellement" est séduisant.

Je suis en tout cas sous son charme et je l'avoue, il m'est très difficile de trouver des critiques à son égard.

Ce parcours Express, oui et Jeune Afrique... express oui et preuve d'un travail important et de qualité... reconnu, malgré des grincheux et surtout jaloux ! Mais quoi... ils n'ont qu'à être aussi brillants et beaux que cette icône.

Est-elle française au fait ?

Je pense qu'elle dépasse de loin cet hexagone qui enferme plus qu'il n'ouvre à l'image de son Président, et si elle a été choisie pour incarner la francophonie, n'est pas pour cela ? Les hommes politiques au milieu de leurs fiches font des choix stratégiques, c'est tout ! Moi je fais un choix très précis, oui Leïla... entre douceur et dureté... "Le moment où la nuit survient, où les sensualités s’échauffent et où la musique emplit les âmes"... traduit bien le choix que vos parents ont fait en vous prénommant ainsi. Pour moi vous êtes cette chanson douce que chante si bien Salvador Dali, celle qui m'a donné envie de lire votre livre et de le faire goûter à ceux que j'aime tant...

Alors j'espère que mon petit texte arrivera jusqu'à vos yeux et je m'en remets à mon ami Pierre-Paul pour le faire voyager jusque dans votre boîte mail... d'où j'espère une réponse... en attendant je souhaite une bonne lecture à toutes et tous !

Leïla Slimani, née en 1981, a grandi à Rabat, au Maroc, dans une famille aisée. «Une bulle protégée», dit-elle. Son père, né à Fès, a étudié en France, puis est retourné au pays pour devenir secrétaire d'Etat. Il a ensuite dirigé une banque, jusqu'à ce qu'un scandale financier le fasse tomber en disgrâce. Il est mort en 2004. Sa mère, d'origine franco-algérienne, a été une des premières femmes médecins du Maroc.

Elle a étudié au lycée français de Rabat, et ses parents parlaient français à la maison, si bien qu'elle parle mal l'arabe. Elle a reçu une éducation progressiste. «[Nos parents] nous ont toujours dit, à mes sœurs et moi, que notre corps nous appartenait, qu'on avait le droit d'en disposer comme on voulait. Et, en même temps, qu'on n'avait pas le droit de se promener avec un homme. Allez comprendre.»

Elle juge qu'elle ne serait pas heureuse au Maroc, où les femmes sont «obligées de vivre dans le mensonge perpétuel.» «Je ne veux pas avoir peur parce que je porte une jupe dans la rue, parce que je monte seule dans un taxi ou parce que je fume une cigarette pendant le ramadan.» Fin août 2017, cette féministe qui se réclame volontiers de Simone Veil a publié «Sexe et mensonges» (les Arènes), un essai consacré à la «misère sexuelle dans le Maghreb», où elle explique notamment pourquoi «les droits sexuels font partie des droits de l’homme». Et de la femme.   grand entretien avec Leïla Slimani

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A 17 ans, elle entre en hypokhâgne à Paris. «Je ne me rendais pas compte que j'allais connaître une telle solitude, dit-elle. Je me souviens de semaines entières où je ne parlais à personne en dehors des cours. Les Parisiens prennent un café le soir ensemble et, après, chacun rentre dîner. C'est inimaginable au Maroc, où l'on invite les gens qu'on sait seuls. Le premier hiver a été interminable, j'ai mis des années à me faire des amis.» suite....

David Caviglioli et Grégoire Leménager

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