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Aube d'Arthur Rimbaud
 

J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais.

L’eau était morte.

Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois.

J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Suite du poème : https://www.poetica.fr/poeme-625/arthur-rimbaud-aube/

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Août


Le ciel était bleu
Hiroshima se souvient
Le monde aussi

L'été s'est installé avec quelques pluies et des températures douces, comme pour nous protéger des feux, du moins, espérons-le. On l'avait presque oublié à cause des nouvelles inquiétantes d'une pandémie qui semble difficilement maîtrisable et qui accable toute la société. Oublier tout cela à l'écoute des gazouillis des oiseaux qui ne semblent pas être affectés par le mal qui ronge notre civilisation dite "moderne" sauf par les feux d'artifice. 

Les élections ont été si peu suivies en France, sauf en Corse... mais sommes-nous encore en France ? Certains, peu nombreux, semblent le souhaiter, à un moment où la Marseillaise est si peu chantée sur les terrains de football.

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