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Pierre-Paul Battesti

 

Vit à Calcatoggio

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Né en 1957 au Canada à Montréal

 

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Ange-Mathieu Mezzadri

 

Lettres à la Femme de l’Autre
– Pourquoi la Corse (re)deviendra indépendante

C'est toujours très difficile de faire la critique d'un livre quand celui-ci a été écrit par un ami. 

Ange est un ange, tous ceux qui le connaissent comme moi peuvent le certifier. Je ne l'ai jamais entendu dire du mal de qui que ce soit et jamais de critiques, sauf peut-être quand il s'agit de politique.

Nous partageons un désir commun qui n'est pas commun, à propos d'un personnage mythique, Jim Morrisson... : un jour nous vous raconterons son épopée en Corse...

 

Mais revenons à Ange Mathieu Mezzadri, qui est originaire du cortenais... une région qui pour moi est dure à vivre, loin de la mer, balayée par des vents souvent trop froids pour mon squelette... Le froid, je ne le supporte que dans mon pays de naissance, le Québec, là il peut geler, venter, rien n'y fait... je tolère des -20°C sans plisser le nez !

Oui, ce livre vous ouvre un voile sur cet homme et je vous en conseille la lecture.

Paradoxalement, nous ne partageons pas les mêmes idées politiques, je suis ce que l'on appelle "nationaliste corse"... proche d'Edmond Simeoni, auprès duquel je passe un peu de temps à évoquer la Corse, notre patrie, celle qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui les un(e)s et les autres. 

La vie nous fait emprunter de drôles de chemins, et ce faisant, elle donne lieu à de singulières rencontres... J'aime tout particulièrement la vie comme tous ceux qui ont failli la perdre à plusieurs reprises... peut-être aussi parce que j'ai tenté de m'en éloigner à certains moments pour en retrouver le goût. Une personne est venue tout bousculer et me redonner sens aux choses, elle à fait revenir le sourire sur mes lèvres, elle se reconnaîtra.

Oui, je m'égare, enfin pas tant que cela...

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Quatrième de couverture :

Médecin en rupture, Marc Sampieri explore, pour le donner à vivre, l’âpre chemin d’une libération personnelle. Clinicien avisé, il décrit sans détours et sur différents plans enchevêtrés, la cassure amoureuse entre deux êtres jusqu’alors unis : sa déchirure intime.
Apparaissent au fil des lignes les obsédantes et universelles questions du non-dit de toute relation et de l’aliénation volontaire en résultant.
En filigrane et par touches successives s’exprime ainsi et surtout une métaphore révélant l’incompréhension entre territoires mentaux divergents incarnés, dans le concret grinçant de la fiction affective, par deux pays devenus antagonistes…
Lettres à La Femme de L’autre est le roman qui dévoile pourquoi la Corse sera indépendante.

 

Un merci à l'éditeur Pierre-Antoine Nicolaï pour le courage qu'il faut pour faire ce métier à risque, auquel je ne me suis pas vraiment encore tenté, mais qui est une de mes grandes envies. L'odeur de l'encre mêlée à celle du papier, un stylo plume grattant la feuille, quoi de plus agréable à certains moments de la journée ?

Editions Maïa 

http://editions-maia.net/catalogue/u-culumbu/
 

14 € ISBN 979-10-95883-14-2 2016

« Avant l’annexion de Córcega, l’usage voulait que toute décision concernant la communauté soit soumise à l’approbation de la majorité. Ainsi, l’élection des médecins se faisait par vote à main levée. Les bourgades prospères comme Pietra-Corscia possédaient des pharmacies communautaires, et les villageois des hameaux environnants prirent l’habitude de s’y approvisionner. Certains médecins s’engageaient non seulement à prodiguer des soins consciencieux mais bien à obtenir la guérison des malades ; les patients ne réglant les honoraires que mission accomplie. Une obligation de résultat dont il se plut à moquer le cocasse :

« – Tu t’imagines, dit-il alors. Si de telles règles s’appliquaient encore, personne ne pourrait s’installer dans l’île.

« – Mais s’ils venaient quand même, vous les assassineriez.

Elle pensait à son cousin l’agronome. Il ne répliqua pas, la serra contre lui en cherchant ses lèvres et promit :

 » – Je te protégerais, tu le sais bien.

Les yeux d’Elle s’éclaircirent. Elle approfondit son baiser. Et le paradis l’accueillit. »

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