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Pierre-Paul Battesti

 

Vit à Calcatoggio

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Né en 1957 au Canada à Montréal

 

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Au secours Charles !

 

Deux hommes et une matraque, une histoire a priori

insolite dans une région déshéritée des environs de

Paris…

Que ferait notre ami Charles Rozjman pour y rétablir le calme ?

Ne serait-il pas plus efficace de prévenir que de soigner ?

Peut-être aurait-il fallu se poser les bonnes questions, « la »

bonne question : comment en est-on arrivé là ?

J’ai vécu toute mon enfance dans ces quartiers-là jusqu’à mes

13 ans. Comment qualifier « ce groupe humain » qui vit à côté

des autres et qui s’éloigne de plus en plus de la société fran-

çaise ? Le divorce aujourd’hui semble être consommé…

Doit-on écouter les arguments de femmes et hommes politiques

qui souhaitent sévir davantage, enfermer et stigmatisent ces

populations d’exclus, de réfractaires, de fauteurs de troubles ?

Les « grands frères » sont devenus des « grands-pères » et

rien n’y a fait, la situation s’est empirée.

Le mot respect est au centre des discussions devant les entrées des blocs. « On ne nous respecte pas,  on va se faire respecter ! ». Enfant, je me souviens des odeurs âcres, de mes voisins qui pour manger arrachaient leurs sanitaires pour les revendre, se branchaient sur les éclairages des caves…

Quelle tristesse !

Je me rappelle mes copains aller faire leurs besoins dans les jardins et s’essuyer avec de vieux journaux, je pourrais en parler des heures.

Comment faire pour redonner de la joie de vivre à ces milliers de personnes, leur redonner confiance ?

Comment les juger, alors que ceux qui sont censés les représenter trouvent légitime de s’enrichir avec de l’argent public, ils vivent dans de magnifiques demeures, ne connaissent pas le prix d’un pain au chocolat que, la France d’en bas ne peut plus s’offrir !

Quel bel exemple !

Le peuple de Paris avait entamé sa révolution en 1789 car il était affamé, eh bien oui une partie du peuple français est affamé.

Lors des émeutes, j’ai été étonné de constater combien on n’avait pas mesuré ce décalage entre deux « France ». A l’époque je m’étais dit, heureusement qu’ils n’étaient pas organisés, pas de téléphone portable leur permettant de communiquer, si une rébellion organisée arrivait  aujourd’hui, avec des bandes structurées, il faudrait faire appel à la garde nationale…

Imaginons une France proche du coup d’état…

Quelle légitimité a un pouvoir qui est déconnecté de sa population, qui lui ment, qui la stigmatise ?

Au secours mon ami Charles Rojzman !!!!

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