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A la Vaca Mariposa – Tremplin Théâtre

La vaca Mariposa, c’est la vache papillon, ainsi nommée à cause des taches sur son pelage, parce que les paysans vénézuéliens donnent à leurs vaches des noms poétiques, parce qu’ils chantent leurs vaches pour faire passer le temps, des petites chansons improvisées sur ce qui se passe, ce qu’ils voient. Sur la vie qui passe, la vie c’est séduire, aimer, ne plus être aimé, mourir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guillaume d'AZEMAR de FABREGUES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrepreneur, vit à Paris

Ses articles :

Les petits Molières

Ce matin-là

Le test de Turing

J’ai vécu le spectacle comme un papillon, j’étais ce papillon qui vole doucement dans le vent, qui se promène dans la plaine, tiens un troupeau avec son gardien à pied, en voilà un autre à cheval avec sa harpe sur le dos, et me voilà en ville.

Emmanuelle Saby chante le Venezuela, accompagnée de Cristobal Soto et ses cordes magiques (guettez ses doigts dans l’effet stroboscopique de l’éclairage), Marius Pibarot et ses cordes plus longues et plus graves.

Ils chantent, et racontent le Venezuela, le papillon explore, découvre, apprend. Que la plaine de l’Orénoque est grande et plate (avec une petite rivière tous les cinquante kilomètres), les vaches n’ont pas besoin de cloches, pour les trouver il suffit de lever la tête. Qu’à Caracas il y a une place où voisinent un hôtel spécialisé dans les rencontres furtives, une pharmacie, et un funérarium, vivre, souffrir, mourir, tout est dit. Que le cuatro n’est PAS une petite guitare à quatre cordes, que d’ailleurs il ressemble fort à l’instrument que les espagnols ont apporté avec eux au quinzième siècle, dont descend la guitare bodybuildée. Que la harpe des vachers est petite et légère, pour être portée sur le dos du cavalier (et non ce n’est pas un bateau qui passe).

De belles chansons, de belles anecdotes, mon papillon voletait, découvrant avec plaisir un Venezuela humain, romantique et attachant, que ce n’est pas seulement « … fait partie des pays ayant le plus fort taux de criminalité au monde, les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader rapidement », que c’est un pays avec des gens qui y vivent, que la musique accompagne leur vie.

La (petite) salle du Tremplin Théâtre,  pleine à craquer, a longuement applaudi les artistes, et moi aussi.

Le site du théâtre

La page Facebook du spectacle

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